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mardi 3 janvier 2023

Eglise st-Etienne-du-mont


L'église St-Etienne-du-mont, appelé un temps chapelle St-Etienne du mont Ste-Geneviève, est aujourd'hui connu pour conservé le tombeau de la sainte.
Comme en témoigne les plaques de marbre placé à l'extérieur de l'église, les lieux ont une riche histoire.




Le vitrail montrant une procession des reliques de sainte Geneviève, ainsi que le plan ci-dessous, nous montre les deux églises côte à côte.


L'église sainte Geneviève aujourd'hui disparu, fut à l'origine la basilique des Saints-Apôtres construite par Clovis roi des Francs convertis à la foi orthodoxe ce qui lui valut de recevoir de l'empereur romain de Constantinople le titre de patrice et de consul, deviendra le tombeau de nombreux personnages illustre (Clovis, Ste Clothilde, Ste Geneviève, de saints évêques de Paris, ...) Pour plus de détail voir cet article
Cette église  devint au fil du temps fréquenté par les fidèles de plus en plus nombreux. Au XIIIe siècle, devant le développement du quartier, une première chapelle dédié au saint diacre protomartyr Etienne fut édifié. Reprenant ainsi le protecteur de l'ancienne cathédrale de Paris, mais c'est une autre histoire. Devant l'accroissement de la population, avec notamment le développement des collèges (dont la Sorbonne) cette première chapelle St-Etienne devint elle aussi insuffisante. Elle fut d'abord agrandi en 1328, puis remplacé par un nouvel édifice, dont la construction s'étala du XVe siècle jusqu'en 1626.



Suite à la Révolution, l'abbaye ste-Geneviève désaffecté fut détruite, et la nouvel église Ste-Geneviève prévu par Louis XV pour accueillir le reliquaire de la sainte, sera transformée en mausolée laïc appelé Panthéon.
La chasse contenant les reliques confectionné par St Eloi fut profanée fondue en 1793 et les reliques brulées place de Grève (place de l'Hôtel-de-Ville), les cendres jetées à la Seine.
Ce qu'il restera : le tombeau d'origine de la sainte et deux fragments de reliques sauvées seront transférés à l'église St-Etienne en 1803.














Saint Syméon le stylite de Syrie et Ste Geneviève de Paris
Contemporain et lié spirituellement comme le rapporte leurs vies








Sainte Geneviève prie Dieu pour nous !

 

dimanche 12 mai 2019

Pâques à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à Paris


Extraits de la célébration de Pâques 2019 à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky avec quelques explications en français.

lundi 21 janvier 2019

Patrimoine à Paris : un mirage d’église orthodoxe : l'église saint Serge

Le Parisien a récemment publié cette article sur l'église orthodoxe st Serge (rue de crimée) à Paris.


À l’occasion du Noël orthodoxe le 7 janvier, nous sommes allés visiter l’église Saint-Serge, à Paris. Étonnante parenthèse slave dans le XIXe.

La grille en fer forgée contraste avec les enseignes lumineuses de la rue de Crimée (XIXe). Au loin, seule une icône juchée sur une maisonnette révèle l’exotisme du lieu. Après un chemin de terre sinueux qui monte vers la colline, un pavillon de bois apparaît, caché au milieu de la verdure : c’est l’église orthodoxe Saint Serge. Tel un îlot perdu hors du temps.


En gravissant le sentier, le piaillement des oiseaux couvre peu à peu le vrombissement des automobiles. Sur le seuil de l’édifice, Milan Radulovic, longue barbe et yeux bleu clair, comme lui aussi sorti d’un autre âge, accueille ses hôtes d’un air affable.

« Rentrez donc », invite notre guide en ouvrant la lourde porte de bois. On ne sait où regarder : tout n’est que dorure, profusion d’ornements et de couleurs… Des murs bleus, des colonnes vertes, un tapis rouge qui s’étire jusqu’à l’iconostase. Des fresques du plafond aux bancs sculptés, la minutie des motifs est frappante. Milan Radulovic nous tire de notre rêverie. « A l’origine, c’était vide », raconte le chantre de la paroisse.

LP/ Philippe Lavieille

Retour en 1857. Un Allemand, un certain von Bodelschwing, séduit par la magie de l’endroit, décide de construire un temple luthérien. Le style est épuré et simple, propre aux édifices protestants.

L’œuvre « du Michel-Ange russe »
Mais alors, d’où viennent ces décors grandioses ? « Du Michel-Ange russe », s’exclame l’historien Cyril Semenoff-Tian-Chansky. En 1924, le Comité orthodoxe rachète le terrain et commande des esquisses à Dimitri Stelletsky, éminent décorateur de théâtre. Ses modèles sont d’abord refusés. « C’est ça ou rien », martèle l’artiste. Le Comité cède. « Stelletsky était aussi intense que son art », concède Milan Radulovic.

Son œuvre ? « Une fantastique supercherie », s’enthousiasme Cyril Semenoff. Car le visiteur, persuadé de pénétrer dans une architecture en bois, aura la surprise de découvrir, s’il a la curiosité d’en faire le tour, des murs en briques typiques des églises protestantes. « Certains artistes auraient remplacé les vitraux néogothiques ou l’escalier, mais Stelletsky s’est réapproprié les éléments d’origine », détaille l’historien. Un pari risqué. Mais réussi : de cette communion improbable se dégage une incroyable impression d’harmonie.

Grâce à un travail acharné. « Stelletsky a réalisé en deux ans ce que d’autres auraient fait en une décennie », souligne Milan Radulovic. Il dessine, peint, sculpte, agence. De la taille des rosaces à la forme des porte-cierges, l’artiste peaufine chaque détail. Avec un tempérament bien trempé. L’évêque qu’il a enfermé dans l’église — après un différend — aurait pu en témoigner.

LP/ Philippe Lavieille

De la paume de la main, Milan Radulovic effleure les plantes ondulantes d’une peinture murale. « Stelletsky était seulement aidé par deux personnes qui broyaient les couleurs », précise-t-il. Avant de s’attarder devant l’icône Notre-Dame de Vladimir : « Mais c’est elle qui réalisait les finitions ». Elle ? La princesse Lvova. Devant notre air décontenancé, il s’explique : « Stelletsky a collaboré avec cette immense iconographe. Elle a dessiné tous les visages des icônes ». Les yeux noirs, la finesse de la bouche. C’est donc elle. « Seul un génie pouvait se fondre dans l’art de Stelletsky. On a l’impression qu’il a tout fait seul. »

Et pour cause : l’artiste après avoir terminé son œuvre a laissé une plaque avec l’inscription « J’ai commencé à peindre l’église le 6 novembre 1925. J’ai terminé le 1er décembre 1927. Dimitri Stelletsky. » Aucune mention de la princesse. Sympathique.

Eglise Saint Serge, 93 rue de Crimée (XIXe). Visites en dehors des offices sur rendez-vous au 06.32.68.41.92. Ou par mail milanjrad@gmail.com. Gratuit.
Le site de la paroisse http://www.saint-serge.fr


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On rencontre la princesse Lvova, reine des icônes

Elle était « aussi simple et modeste » que Stelletsky, l’architecte et décorateur à l’origine de l’église Saint-Serge, « était original et emporté ». Difficile de trouver des informations en français sur la princesse Elena Sergueievna Lvova. Et pourtant son père n’est autre que le frère du prince Lvov, président du gouvernement provisoire après l’abdication du tsar Nicolas II.

Elle fait partie de ces aristocrates russes contraints de quitter leur pays natal après la révolution de 1917.Ce n’est qu’après son arrivée en France qu’elle se consacre à l’art qui occupera toute sa vie : l’iconographie. Dès la fin des années 1920, elle s’impose comme l’une des meilleures de son temps. De la Finlande à la Tunisie, en passant par l’église Notre-Dame-du-Signe du boulevard Exelmans (XVIe), ses icônes sont partout.

Son empreinte ? Aucune. Son style se fond dans le classicisme. Epuré, simple, sans fioriture. Ses œuvres sont à l’opposé de l’inspiration ardente de Stelletsky. « Elle s’effaçait autant dans sa vie que dans son art. » Cette princesse est restée une figure incontournable, mais méconnue, de l’art russe du XXe siècle.


On découvre : une relique dans une croix métallique
Regardez bien à l’intérieur de la croix métallique de l’icône principale, vous aurez la surprise de découvrir un petit morceau… de Saint Serge de Radonège. Le patriarche de Moscou, Alexis II, a fait don de cette relique à l’ancien recteur en 2000.

Mais d’ailleurs pourquoi l’église est-elle dédiée à ce saint du XIVe siècle ? Par une curieuse affaire de circonstances ! En 1924, alors que de nombreux Russes ont rejoint la France après la révolution bolchevique de 1917, le métropolite Euloge, figure de l’orthodoxie locale, est à la recherche d’une église pour la formation de ses prêtres.

Grâce aux dons amassés par sa communauté, il parvient à acquérir le terrain de la colline lors d’une vente aux enchères… le 24 juillet 1924. Le jour de la fête de Saint Serge de Radonège. Dès lors, l’édifice parisien fut consacré à cette personnalité incontournable de l’histoire religieuse russe.


dimanche 4 juin 2017

Skite du Saint-Esprit

Quelques photos du Skite du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis:

Tombe du moine Grégoire (kroug),
célèbre iconographe, qui orna cette église.

Source des photographies et plus encore.

mardi 3 janvier 2017

sainte Geneviève aime les orthodoxes

Sainte Geneviève de Paris a depuis longtemps placé les orthodoxes de la région parisienne sous sa protection.

Une paroisse orthodoxe se situe non loin de l'église st-Etienne-du-Mont où se trouve le tombeau de la sainte. La paroisse Notre Dame Joie des Affligés et Sainte Geneviève.

En effet, la paroisse fut fondée en 1935 par le père Mikhaïl Belsky à la suite d'un rêve dans lequel sainte Geneviève demandait à une de ses filles spirituelles de s’installer précisément près de son tombeau : -« Pourquoi, vous, les exilés de Russie, vous qui peinez et êtes dans la misère, ne vous adressez vous pas à moi ? Je peux vous aider. Je suis Geneviève, la patronne de Paris »

De même, dans la ville de sainte-Geneviève-des-bois près de Paris, se trouve dans le cimetière municipale, une partie importante dédié au russe orthodoxe depuis la fin des années 1920 avec une église orthodoxe. La ville compte aussi une maison de retraite russe.

Iconostase de la Cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité (Quai Branly)
Lors de la consécration en décembre dernier.
Sainte Geneviève à côte de la Mère de Dieu (à gauche sur la photo)

Icône de sainte Geneviève protectrice de Paris, offerte au Patriarche de Moscou par l'évêque Nestor, 
après la consécration.

Icône de ste Geneviève sur l'iconostase et reliquaire
Le Séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart, s'est installé dans des locaux qui avait pour patronage sainte Geneviève.
L'église du séminaire a été fresquée de scène de la vie de Ste Geneviève.
Un ouvrage a été publié à ce sujet.

Il y a aussi une autre paroisse orthodoxe à Paris qui a choisit Geneviève pour patronne : La paroisse Ste Parascève et Ste Geneviève (rue st Sulpice)
et en région parisienne : la paroisse Sainte Geneviève-Saint Martin.

Icône près du tombeau de ste Geneviève
église st Etienne du Mont (Paris, Ve)
Depuis longtemps maintenant les orthodoxes vénèrent la sainte patronne de Paris, le pèlerin trouvera des icônes de saint Syméon le stylite (st Syméon connaissait la sainte) et ste Geneviève près de son tombeau. 

icône de sainte Geneviève de la paroisse 
Saint Séraphim de Sarov-Protection de la Mère de Dieu (à Paris)

La paroisse Notre Dame joie des affligés s'y rend naturellement en pèlerinage une fois par an et il existe depuis le début des années 2000 une veillée de prière (22h à 6h) près de son tombeau en commémoration du miracle des ardent (1130).

Hymne acathiste à sainte Geneviève de Paris.
Litanies à sainte Geneviève avec lecture des psaumes, pour la veillée de prière.


Sainte Geneviève, patronne de Paris 
prie Dieu pour nous.

Publié en la fête de sainte Geneviève de Paris

lundi 3 octobre 2016

CALENDRIER DES CELEBRATIONS ORTHODOXES DEVANT LES RELIQUES DE STE HELENE

CALENDRIER DES CELEBRATIONS ORTHODOXES DEVANT LES RELIQUES DE STE HELENE A L’EGLISE ST LEU - ST GILLES 2016/2017
PARIS: 92, rue St Denis (M. Etienne Marcel) 


- L’ACATHISTE AUX STS CONSTANTIN ET HELENE
est récité tous les vendredis à 16h à partir du 2 septembre 2016 jusqu’au 30 juin 2017

- Il n’y aura pas d’office orthodoxe:
- le vendredi de la première semaine du Grand Carême
- le vendredi de la Passion du Christ (semaine sainte selon les calendriers catholiques et orthodoxes)

VENDREDI 18 NOVEMBRE la célébration solennelle en commémoration de la translation des reliques de Ste Hélène à Paris. 17h

- LA LITURGIE ORTHODOXE sera célébrée à 9.30 selon le calendrier suivant :
SAMEDI 1 OCTOBRE 2016
SAMEDI 5 NOVEMBRE 2016
SAMEDI 10 DÉCEMBRE 2016
SAMEDI 28 JANVIER 2017
SAMEDI 11 MARS 2017
SAMEDI 6 MAI 2017
SAMEDI 3 JUIN 2017 fête des sts Constantin et Hélène

Il n’y aura pas de célébrations orthodoxes aux mois de juillet et août. La reprise est au mois de septembre 2017.

Source : Parlons d'Orthodoxie

Le coin orthodoxe dans l'église St-Leu-St-Gilles
crédit photo

samedi 21 mai 2016

Eglise saint-Leu-saint-Gilles



L'église Saint-Leu-Saint-Gilles est située 92, rue Saint-Denis dans le 1er arrondissement de Paris.
La rue Saint-Denis était la voie des grands pèlerinages vers l'Abbaye Saint-Denis sur le tombeau de Saint Denis, Évêque de Paris. Elle était empruntée par le cortège royal, lors de l'entrée solennelle des rois dans Paris après leur couronnement, ou de l'inhumation des rois de France dans cette Abbaye.

Entre les numéros 84 et 92 de cette rue, s'élevait autrefois l'Abbaye Saint-Magloire où les moines venus de l’île de la Cité étaient venus s'établir en 1120. Dès le XIIe siècle, il y avait dans le monastère une chapelle Saint-Gilles réservée aux fidèles du quartier. Saint Gilles ermite en Provence (VIIe siècle) dont le culte était très populaire est fêté le 1er septembre. Au XIIIe siècle, en 1235, on décide la construction d'une église indépendante du monastère, dédiée à Saint Gilles. On y ajoute le nom de Saint Leu (Saint Loup), évêque de Sens (VIe siècle), dont la fête est également célébrée le 1er septembre. 

Vers 1320, on commence la construction d'une nouvelle église. Les deux travées voûtées en appareillage de pierre marquent l'emplacement de l'ancien chœur. L'église a subi plusieurs remaniements importants, notamment en 1611, 1727 et finalement 1780, lorsqu'une chapelle souterraine lui a été ajoutée. En 1857, au moment du percement du Boulevard Sébastopol on supprime le chevet et on confia à Baltard le réaménagement de l'église : reprise du déambulatoire, chapelles latérales, construction de bâtiments annexes vers la rue de la Grande Truanderie, décoration du chœur, détails du portail. 


En 1819, les reliques de sainte Hélène sont transférées de l’abbaye d’Hautviller (près d'Epernay, au sud de Reims) dans l'église de Saint-Leu par l'ordre des Chevaliers du Saint-Sépulcre.

En 1875, après la Commune de Paris, la châsse de Saint-Leu est ouverte afin d'établir un certificat médical décrivant du point de vue anatomique les reliques de sainte Hélène. Se basant sur ce certificat, Mgr Richard, archevêque de Paris, constate que « la châsse renferme le tronc presque entier du corps de sainte Hélène ; dépourvu de tête et des membres fortement comprimé et aplati dans le sens bilatéral et que l'état du corps conservé dans la châsse de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles correspond aux descriptions connues enregistrées par les Bollandistes au xviiie siècle ». La châsse est alors placée plus en vue, au-dessus et en arrière du maître-autel, au pied du grand crucifix, suspendu entre les deux piliers de l'abside.

Le 17 mars 2000 les reliques de sainte Hélène sont transférées dans la crypte des chevaliers de l'ordre du Saint-Sépulcre, endroit plus accessible pour la vénération. Autrefois le reliquaire était suspendu au-dessus du maître-autel de l’Eglise.

Source texte: Wikipedia et Guide Tourisme France

Le premier Moleben (office d'action de Grâce) dans l’Eglise St Leu St Gilles, devant les reliques de Sainte Hélène égale aux Apôtres, a eu lieu le 28 Septembre 1997, le jour de l’après-fête de l’Exaltation de la Croix. C’était le premier office orthodoxe devant les saints restes de l’impératrice Hélène, la mère de Constantin le Grand, depuis les derniers 900 ans. 
La première liturgie orthodoxe devant les reliques de Sainte Hélène est célébrée le 22 février 2003.

Depuis les orthodoxes y ont laissés des traces comme en témoigne le côté du déambulatoire proche de la crypte.
Ste Geneviève et St Denis de Paris
St Séraphim de Sarov

Ou encore le reliquaire même de sainte Hélène :


La crypte de l'église catholique-romaine st-Leu st-Gilles est non seulement fréquentée par les pèlerins orthodoxes mais aussi utilisée comme lieu de culte. L'hymne acathiste à sainte Hélène y étant célébré tous les vendredi à 16h, la Divine Liturgie tous les samedi matin, ainsi que lors de certaines fêtes [sauf période estival de fin juin à début septembre].