samedi 21 mai 2016

Eglise saint-Leu-saint-Gilles



L'église Saint-Leu-Saint-Gilles est située 92, rue Saint-Denis dans le 1er arrondissement de Paris.
La rue Saint-Denis était la voie des grands pèlerinages vers l'Abbaye Saint-Denis sur le tombeau de Saint Denis, Évêque de Paris. Elle était empruntée par le cortège royal, lors de l'entrée solennelle des rois dans Paris après leur couronnement, ou de l'inhumation des rois de France dans cette Abbaye.

Entre les numéros 84 et 92 de cette rue, s'élevait autrefois l'Abbaye Saint-Magloire où les moines venus de l’île de la Cité étaient venus s'établir en 1120. Dès le XIIe siècle, il y avait dans le monastère une chapelle Saint-Gilles réservée aux fidèles du quartier. Saint Gilles ermite en Provence (VIIe siècle) dont le culte était très populaire est fêté le 1er septembre. Au XIIIe siècle, en 1235, on décide la construction d'une église indépendante du monastère, dédiée à Saint Gilles. On y ajoute le nom de Saint Leu (Saint Loup), évêque de Sens (VIe siècle), dont la fête est également célébrée le 1er septembre. 

Vers 1320, on commence la construction d'une nouvelle église. Les deux travées voûtées en appareillage de pierre marquent l'emplacement de l'ancien chœur. L'église a subi plusieurs remaniements importants, notamment en 1611, 1727 et finalement 1780, lorsqu'une chapelle souterraine lui a été ajoutée. En 1857, au moment du percement du Boulevard Sébastopol on supprime le chevet et on confia à Baltard le réaménagement de l'église : reprise du déambulatoire, chapelles latérales, construction de bâtiments annexes vers la rue de la Grande Truanderie, décoration du chœur, détails du portail. 


En 1819, les reliques de sainte Hélène sont transférées de l’abbaye d’Hautviller (près d'Epernay, au sud de Reims) dans l'église de Saint-Leu par l'ordre des Chevaliers du Saint-Sépulcre.

En 1875, après la Commune de Paris, la châsse de Saint-Leu est ouverte afin d'établir un certificat médical décrivant du point de vue anatomique les reliques de sainte Hélène. Se basant sur ce certificat, Mgr Richard, archevêque de Paris, constate que « la châsse renferme le tronc presque entier du corps de sainte Hélène ; dépourvu de tête et des membres fortement comprimé et aplati dans le sens bilatéral et que l'état du corps conservé dans la châsse de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles correspond aux descriptions connues enregistrées par les Bollandistes au xviiie siècle ». La châsse est alors placée plus en vue, au-dessus et en arrière du maître-autel, au pied du grand crucifix, suspendu entre les deux piliers de l'abside.

Le 17 mars 2000 les reliques de sainte Hélène sont transférées dans la crypte des chevaliers de l'ordre du Saint-Sépulcre, endroit plus accessible pour la vénération. Autrefois le reliquaire était suspendu au-dessus du maître-autel de l’Eglise.

Source texte: Wikipedia et Guide Tourisme France

Le premier Moleben (office d'action de Grâce) dans l’Eglise St Leu St Gilles, devant les reliques de Sainte Hélène égale aux Apôtres, a eu lieu le 28 Septembre 1997, le jour de l’après-fête de l’Exaltation de la Croix. C’était le premier office orthodoxe devant les saints restes de l’impératrice Hélène, la mère de Constantin le Grand, depuis les derniers 900 ans. 
La première liturgie orthodoxe devant les reliques de Sainte Hélène est célébrée le 22 février 2003.

Depuis les orthodoxes y ont laissés des traces comme en témoigne le côté du déambulatoire proche de la crypte.
Ste Geneviève et St Denis de Paris
St Séraphim de Sarov

Ou encore le reliquaire même de sainte Hélène :


La crypte de l'église catholique-romaine st-Leu st-Gilles est non seulement fréquentée par les pèlerins orthodoxes mais aussi utilisée comme lieu de culte. L'hymne acathiste à sainte Hélène y étant célébré tous les vendredi à 16h, la Divine Liturgie tous les samedi matin, ainsi que lors de certaines fêtes [sauf période estival de fin juin à début septembre].


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