dimanche 25 juin 2017

Eglise saint-Salomon-et-saint-Grégoire de Pithiviers

 L'église saint-Salomon-et-saint-Grégoire domine Pithiviers et le Pithiverais notamment grâce à son clocher haut de 80 mètres.

L'édifice actuelle a subi plusieurs phases de construction. Avant la construction d'un édifice plus grand, dont il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges à la base du clocher, de l'abside et du transept sud, et qui sera consacré par l'évêque d'Orléans en 1080, se trouvait une chapelle dédiée à Notre Dame du Chardon. L'église sera par la suite plusieurs fois remanié au cours du XVe XVIe et XVIIe siècle, notamment suite à deux incendies, et plus récemment au XIXe siècle après que la foude soit tombée sur le clocher.

Pour se rendre compte de l'architecture extérieure de l'édifice, l'on visionner une série de photographie d'une maquette au 1/100e ici.


 La croisé du transept
Saint Salomon roi de Bretagne martyr au IXe siècle.
clé de voûte de la croisée du transept
L'église fut premièrement consacrée à saint Salomon, protecteur de la cité et dont l'église conserve les saintes reliques.

Dans l'ancienne abside, aujourd'hui chapelle latérale se trouve l'autel à saint Salomon avec un vitrail qui lui est consacré.

Reliques de saint Salomon roi de Bretagne

Les reliques du saint arrivèrent à Pithiviers lors des incursions Vikings en Bretagne afin de les protéger. Par la suite une partie resta à Pithiviers et l'autre rentra en Bretagne.

Détails du vitrail :
 saint Salomon parmi le chœur des saints

Le vitrail du chœur représente une scène avec le saint roi Salomon, tandis que la rosace (au dessus) représente son martyr.

L'église conserve également les reliques saint Grégoire l'arménien qui vécut en solitaire non loin de Pithiviers (X-XIe s.).



Publié en la fête de saint Salomon roi de Bretagne martyr

dimanche 18 juin 2017

Vénération des saints locaux

Voici le décret rédigé par les évêques de l’Eglise Russe Hors Frontières en Europe de l’Ouest, présidés par l’archevêque Jean Maximovitch, à propos de la vénération des saints occidentaux. Rédigé en 1952, ce décret et la liste de saint qui y fait suite, sont certes incomplet mais constituait un préliminaire :

« La conférence des évêques tenue à Genève les 16 et 17 septembre (ancien style) 1952 a inscrit à son ordre du jour la vénération des saints locaux sous la présidence de l’archevêque Jean.
Le dernier synode général (de tous les évêques de l’Eglise Russe Hors Frontières) avait déjà statué, vu la reconnaissance de saint Anschaire illuminateur du Danemark et de la Suède, de laisser à chaque évêque local son autonomie de décision pour promouvoir la célébration des saints locaux. Sur la base de cette déclaration, la conférence a poursuivi ses travaux sur la question. L’archevêque Jean a tracé une brève biographie de saint Anschaire, qui siégeait à Hambourg et à Brême : nulle raison de douter de sa sainteté, de son labeur apostolique, des miracles opérés par ses reliques. Si le Seigneur lui-même l’a glorifié, ce serait impudent de notre part de ne pas vénérer sa sainteté. Saint Anschaire est véritablement un saint qui plaît à Dieu, célébré par l’Eglise Orthodoxe en Occident avant sa rupture avec l’Eglise Catholique. On doit donc le célébrer comme tous les autres saints. Sa fête tombe le 3 février (865). On introduira saint Anschaire, hiérarque de l’Eglise, dans les calendriers.
D’autres saints d’Occident devraient être célébrés à l’égal de ceux de l’Eglise orthodoxe d’Orient, car leur vénération remonte à la plus haute antiquité. Parmi eux se trouvent :
[ndlr: Les traducteurs ont ajouté des informations complémentaires entre parenthèses.]

1. Saint Victor, martyr de Marseille +304 (21 juillet. Saint Jean Cassien bâtit un monastère sur sa tombe au Ve siècle).
2. Saint Pothin, prédécesseur de saint Irénée au siège épiscopal de Lyon (Martyr, +177, 2 juin).
3. Les martyrs de Lyon :  saint Alexandre (24 avril) et saint Epipode (22 avril) - (compagnons martyrisés peu de temps après saint Pothin ; leurs reliques furent conservées longtemps avec celles de saint Irénée) ; sainte Blandine et ses compagnons (2 juin, martyrisée avec saint Pothin en 177).
4. Saint Félicien (évêque de Foligno en Ombrie, Italie ; martyrisé en 252, le 24 janvier).
5. Sainte Geneviève +512, 3 janvier (vierge consacrée au Christ par saint Germain d’Auxerre, célèbre par ses miracles ; patronne de Paris).
6. Saint Germain d’Auxerre +488, 31 juillet (évêque, mort à Ravenne ; délivra la Grande Bretagne de l’hérésie pélagienne).
7. Saint Loup de Troyes +479 (évêque et confesseur ; alla en Grande-Bretagne avec saint germain combattre l’hérésie pélagienne ; évêque de Troyes pendant 52 ans).
8. Saint Germain de Paris +576, 28 mai (abbé, puis évêque de Paris).
9. Saint Cloud (Clodoald), +560, 7 septembre (prêtre et confesseur ; fonda un monastère près de Paris).
10. Les prédicateurs en Irlande, France, Suisse, Italie : saint Colomban (615, 21 novembre, abbé fondateur de plusieurs monastères dont Luxeuil en France et Boddio en Italie où il mourut) ; saint Fridolin (devint moine à Poitiers et répandit la vénération de saint Hilaire ; puis missionnaire en Suisse et en Haute Rhénanie ; VIIe siècle, 6 mars) ; saint Gall (disciple de saint Colomban, ermite en Suisse ; +646; 16 octobre).
11. Sainte Clotilde, Reine de France, +545 (3 juin ; par ses prières, son époux Clovis, Roi des Francs, embrassa la foi du Christ).
12. Saint Hilaire de Poitiers (évêque et confesseur ; conduisit la lutte contre l’arianisme en Occident ; +368, 13 janvier).
13. Saint Honorat de Lérins, fondateur du monastère de Lérins puis archevêque d’Arles ; +429, 16 janvier).
14. Saint Vincent de Lérins, docteur de l’Eglise (prêtre, auteur du Commonitorium ; +env. 450, 24 mai).
15. Saint Patrick, illuminateur de l’Irlande (évêque et confesseur, consacré par saint Germain d’Auxerre ; premier prédicateur du Christ en Irlande ; +env. 461, 17 mars).

La résolution suivante a été prise en ce qui concerne la vénération des saints occidentaux :
« Sur les lieux de notre diaspora, nous avons trouvé des missionnaires et des ascètes de toute antiquité. Attachés à faire mémoire de ceux qui ont plu à Dieu, nous glorifions le Seigneur admirable dans ses saints en célébrant les souffrances et les labeurs ascétiques des saints dont nous ne connaissions pas les noms ; nous leur demandons d’être nos intermédiaires et nos intercesseurs devant Dieu. Ainsi établissons-nous la vénération de ces justes par l’Eglise orthodoxe entière ; nous appelons les pasteurs et les fidèles à les révérer et à recourir à leurs prières. »

Saint Jean de Shanghaï et de San Francisco (1896-1966) : Thaumaturge, Témoignages rassemblés et édités par la Fraternité saint-Herman-de-l’Alaska, traduit par Michel Epstein, Ed. François-Xavier De Guibert, Paris, 2007. p.62-64.


samedi 10 juin 2017

L'Evangéliaire slave de Reims


L'évangéliaire slavon de Reims dit "Texte du sacre", qui a encore fait parlé de lui récemment lors de la visite du président russe en France, entre mythe et réalité, un texte à lire pour s'éclaircir les idées à son sujet.
Une communication de Sabine Maffre.

dimanche 4 juin 2017

Skite du Saint-Esprit

Quelques photos du Skite du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis:

Tombe du moine Grégoire (kroug),
célèbre iconographe, qui orna cette église.

Source des photographies et plus encore.