dimanche 26 novembre 2023

Ste Geneviève et le miracles des ardents

UNE EPIDEMIE EN 1130

De tous les hauts faits posthumes accomplis par sainte Geneviève, le « Miracles des Ardents » est certainement l’un des plus célèbres, puisque sa date restera capitale dans l’histoire du culte de la patronne de Paris. En effet, c’est à la suite de ce miracle que fut prise l’habitude pour les Parisiens d’organiser, lors des grandes calamités publiques, des processions derrière la châsse qui contenaient les reliques de sainte Geneviève.


 Ce fut en 1130, sous le règne de Louis VI le Gros, que se déclara une épidémie appelée « le mal des ardents », « le feu sacré » ou « feu de saint Antoine ». Les personnes atteintes par ce mal horrible, étaient dévorées par un feu intérieur qui se localisait aux pieds, aux mains, à la poitrine, aux joues. Ensuite le corps se desséchait, devenait noir et en très peu de temps, les malades mourraient dans des souffrances atroces. A Paris, ce fléau, fit, dit-on, 14000 morts.


Cette maladie survenait après la consommation de seigle dont les épis avait été contaminés par un parasite ou « ergot », une sorte de champignon vénéneux. L’ergot n’est pas un parasite constant du seigle, car il apparaît surtout durant les années pluvieuses. Par conséquent, au Moyen Age, les populations qui souvent étaient confrontées à la pénurie consommaient régulièrement des céréales altérées, et connurent ainsi à diverses reprises des épidémies dévastatrices


        Le récit de ce qui s'est passé à Paris nous a été transmis par plusieurs historiens contemporains. Suivons le texte du bréviaire de Paris (ed.1765) :


LE RECIT DU MIRACLE DES ARDENTS


Plusieurs historiens contemporains nous ont transmis le récit du « Miracle des Ardents ».

Il apparaît notamment dans le texte du Bréviaire de Paris (ed. 1765) :


" Après qu'on eut eu recours inutilement aux remèdes et aux médecins, on s'adressa au souverain Maître de la vie et de la santé; et pour être exaucé, on implora la protection de la sainte Vierge.

Les fidèles, non seulement de la ville de Paris, mais des lieux les plus éloignés, venaient en pèlerinage dans l'église de Notre-Dame en si grand nombre, que les Clercs trouvaient à peine le temps de faire leur Office et de recevoir les offrandes des peuples.

Etienne, alors évêque de Paris, qui était regardé comme le père des pauvres, (titre qu’il soutenait par l'exercice journalier de l'hospitalité la plus généreuse), et qui veillait en véritable pasteur au salut de son troupeau, ordonna des processions publiques et voulut que chaque église vint à la Cathédrale avec ses reliques; afin d'obtenir par l'intercession des Saints le pardon des péchés et la délivrance du mal qui en était le châtiment.

Mais comme la maladie continuait avec la même violence, l'évêque Etienne, alors, se rappelant les grands miracles opérés par l’intercession de sainte Geneviève demanda aux chanoines de l’église Sainte-Geneviève d’organiser une nouvelle procession du Clergé à la Cathédrale avec la châsse de la patronne de Paris. On choisit donc dans le Clergé de sainte Geneviève des personnes d'une piété reconnue, pour porter la châsse: et le jour marqué, l'évêque vint avec le Clergé de la Cathédrale, au milieu d'un concours extraordinaire, prendre la châsse de la sainte, qui de là fut portée solennellement à Notre-Dame. Les rues étaient encombrées de peuple accouru de toutes parts, ce qui ralentit considérablement la marche. Elle fut aussi considérablement retardée par le soin que pris Etienne de faire compter exactement le nombre des malades. Le vertueux évêque avait déjà un pressentiment de la grâce qui allait être accordée.

Effectivement, au moment où la châsse entra dans la cathédrale, tous les malades, ( on a retenu leur nombre : cent ) ; furent subitement guéris par le simple attouchement de cette châsse à l'exception de trois seulement qui probablement avaient manqué de foi et de confiance en Dieu.

Les fidèles surpris de cette merveille, se répandirent en actions de grâces ".


 LA FÊTE DE SAINTE-GENEVIEVE DES ARDENTS

Il est inutile de rappeler que l’église cathédrale n’avait pas alors la même étendue qu’aujourd’hui.

La protection de la sainte ne se borna pas à ce nombre (100) qui déjà important était peu considérable par rapport à la multitude des malades en ville.

A dater de ce jour, le fléau se ralentit peu à peu, et bientôt il cessa de désoler la France. L’événement a dû frapper les contemporains par son côté spectaculaire, car dès l’année suivante en 1131, le pape Innocent II alors en exil en France, fut lui-même touché par le récit qu’on lui fit du miracle et ordonna que sa mémoire en soit perpétuée par une fête solennelle. Depuis lors, on célébra cette fête connue sous le nom de « Sainte Geneviève du Miracle-des-Ardents », le 26 novembre jusqu'à la terrible Révolution Française.

Le 4 avril 1791, après décision de l’Assemblée constituante, la nouvelle église Sainte Geneviève cessa d’être un lieu de culte pour devenir « le Panthéon des grands hommes de la liberté ». L’année suivante, la châsse de Sainte Geneviève fut retirée du Panthéon, et remise sans faste à l’Eglise Saint-Etienne-du-Mont, le 14 août 1792. Ainsi ce fut le 26 novembre 1792, qu’eut lieu la dernière commémoration du Miracle-des-Ardents. La foule des pèlerins venue des campagnes environnantes passa la nuit dans l’église Saint-Etienne-du-Mont où la grande messe fut célébrée à minuit.

Par ordre de la Commune, le 9 novembre 1793, la châsse de sainte Geneviève était transférée à l’Hôtel des Monnaies, puis brisée. Le 21 novembre 1793, les reliques de la première sainte française, décrites comme les « ossements d’un cadavre et d’une tête », sont brûlées sur la place de Grève et les cendres jetées à la Seine.

Depuis, c’est le deuil. L’abbaye de Sainte Geneviève est dévastée et la nouvelle église Sainte-Geneviève devenant le Panthéon, le nom de Dieu inscrit sur son frontispice disparaîtra. Il appartient maintenant à Dieu seul de savoir si un jour ce sanctuaire sera de nouveau dédié à la patronne de Paris.

Malgré tout, le culte de sainte Geneviève persiste partiellement depuis les destructions profanatrices de la Révolution.


" AUJOURD’HUI, SAINTE GENEVIEVE INTERCEDE POUR NOUS "

Tous les ans, pendant la neuvaine de sa fête du 3 au 11 janvier, les fidèles l’implorent pour qu’elle continue de veiller sur Paris.

 

Que la mémoire du " Miracle-des-Ardents " devienne pour nous un gage irréfutable de son secours, de son aide prompte.


C’est toi,

tendre Geneviève,

qui joins tes prières aux nôtres

Et ce que le Très-Haut

refusait inexorablement

à nos seules supplications,

Il l’a accordé aussitôt aux tiennes,

La mort est mise en fuite

et le peuple est délivré.


Vierge compatissante,

Toi, dont les demandes

ne sont jamais rejetées,

Fais cesser nos maux,

et apaise le Très-Haut

dont nos péchés

ont provoqué la colère.

( Hymne de l’Office du 26 novembre )


Tiré du site dédié à la veillé de prière de Sainte Geneviève du miracle des ardents. Les textes de l'office sont sur le site.

 

Sainte Geneviève, patronne de Paris

prie Dieu pour nous.

lundi 31 juillet 2023

Vie de St Germain d'Auxerre

 


VIE de SAINT GERMAIN d’AUXERRE

(D’après M. Quantin (1814-1891), archiviste-paléographe, directeur de la Bibliothèque d’Auxerre, et les Mémoires de l’Abbé Lebeuf)

samedi 10 juin 2023

Reliques et lieux saints orthodoxes en France


Ayant récemment appris la publication de cet ouvrage, nous relayons ci-dessous l'annonce :


Reliques et lieux saints orthodoxes en France. Prix 20 Euros, Port inclus.

Ce guide de pèlerinage, première partie de la collection, réunit des informations précises sur l’emplacement de reliques de saints gaulois en France, ainsi que sur d’autres grandes reliques, y compris celles du Sauveur et de la Mère de Dieu. Je les ai compilées sur la base de mon ouvrage précédent, « Les reliques orthodoxes de France », que j’ai publié en géorgien. 

J’ai également ajouté des informations sur les vingt-trois monastères canoniques orthodoxes en activité en France. La partie suivante comprendra la vie de saints gaulois et l’histoire de quelques grandes reliques.

J’espère que ces livres feront connaître aux lecteurs la grandeur spirituelle de l’Eglise de la Gaule tout comme les mérites et la puissance extraordinaires de ses saints et les aideront lors de leur pèlerinage.

Le saint évêque Jean de Shanghai et le hiéromoine Seraphim (Rose), deux grandes figures du XXe siècle, ont œuvré pour restaurer la mémoire des saints de la Gaule.

 

Le prix du livre est de 20 euros, y compris les frais d’envoi.

Pour contacter l’auteur,

adresse mail: maqsime76@gmail.com

Tel. 06 05 84 87 68 ( WhatsApp, Viber et Telegram )

dimanche 28 mai 2023

Vie de saint Germain de Paris (496-576)

 

Notre saint Père Germain naquit d’Éleuthère et Eusébie à Autun. Selon son biographe, l’évêque de Poitiers Venance Fortunat, à l’issue de ses études, il se retira chez un de ses parents, Scopillon, et mena avec lui, pendant quinze ans, une vie agréable à Dieu, dans l’ascèse, la prière et les hymnes. La réputation de sa sainteté s’étant répandue dans la région, l’évêque d’Autun Agrippin l’ordonna prêtre à l’âge de 34 ans (530), puis le successeur de ce dernier le mit à la tête du fameux monastère de Saint-Symphorien, proche de la ville. Son austérité le mettait parfois en opposition avec l’évêque, ce qui lui valut, une fois, d’être jeté en prison. La porte de la cellule s’ouvrit toute seule, mais le saint n’accepta de la franchir qu’après en avoir reçu l’ordre.

Vers 555, il fut convoqué à Paris par le roi Childebert Ier, et désigné pour être consacré évêque de la cité, à la mort d’Eusèbe. Dans cette nouvelle charge, l’humble Germain ne changea rien à l’austérité de sa vie, ni à son costume. Jusqu’à la fin de ses jours, il resta moine et ascète, ajoutant à sa tension vers la perfection évangélique le souci du salut de son peuple qu’il exhortait assidûment. Sa prédication était soutenue avec éclat par le don des miracles, que Dieu lui avait abondamment accordé. Il guérissait quantité d’infirmes et de malades par sa prière, et délivrait les possédés qu’il gardait plusieurs jours auprès de lui afin de prier pour eux. Sa renommée de thaumaturge s’étant répandue au loin, on se servait de tout objet qu’il avait béni ou seulement touché, pour l’envoyer à ceux qui étaient éprouvés, et par la grâce de Dieu ils étaient délivrés de leurs maux.

Inlassable dans l’aumône, Germain y consacrait l’essentiel des ressources de son Église, et lorsque ces dernières ne suffisaient pas, il avait recours au roi Childebert, qui lui portait une grande admiration depuis qu’il avait été guéri par le saint d’une grave maladie. La miséricorde de saint Germain s’étendait à tous, bons et méchants ; et chaque fois qu’il le pouvait, il obtenait du roi que les prisonniers soient libérés et lui soient confiés, et il libérait les esclaves de toutes nationalités. En sa personne, les chrétiens de Paris croyaient voir revivre saint Denis, leur patron.

Il encouragea le culte des saints locaux, et était particulièrement attaché à la qualité de la célébration liturgique : on estime que nombre des particularités de la Liturgie des Gaules d’alors furent probablement dues à son influence. Il en fait une importante description dans les deux Lettres qui lui sont attribuées. Grâce au soutien du souverain, il fonda un monastère, dédié à la sainte Croix et à saint Vincent, connu depuis sous le nom de Saint-Germain-des-Prés. Il fit venir des moines de Saint-Symphorien, afin d’y faire observer leur règle, issue du monastère de Lérins. Parfait connaisseur de la tradition ecclésiastique, saint Germain, émule de saint Martin, veillait avec un soin vigilant sur la paix et l’unité de l’Église des Gaules. Il prit une part prépondérante au Concile de Tours de 567 qui reprenait le concile de Paris de 557 : on y  traita notamment de la liturgie (introduction des hymnes ambrosiennes et organisation du psautier), de la protection des plus démunis et de la cohésion du clergé. Saint Germain convoqua également deux conciles à Paris, notamment celui de 573, dont les archives sont perdues.

Après la mort de Childebert (558), Paris devint la capitale du royaume uni de Clotaire qui témoigna au saint évêque la même déférence que son frère, grâce à l’influence de sa femme, sainte Radegonde [13 août]. Lorsque la reine décida de prendre le voile dans le monastère de la Sainte-Croix qu’elle avait fondé à Poitiers, saint Germain supplia le roi de ne pas faire obstacle à sa vocation, et il entretint avec elle par la suite des relations suivies de direction spirituelle.

À la fin du bref règne de Clotaire (561), le royaume fut de nouveau divisé entre ses quatre fils : Caribert, Gontran [saint, 28 Mars], Sigebert et Chilpéric. Caribert, le roi de Paris, était un homme impie et dévoyé, il pillait les églises et avait épousé deux sœurs. Il méprisa l’excommunication prononcée par le Saint, mais, peu après, il mourut, ainsi que l’une de ses épouses.

Saint Germain s’efforça, mais en vain, de réconcilier Brunehaut, femme de Sigebert, et Frédégonde, épouse de Chilpéric. Après l’assassinat de la sœur de Brunehaut, sous l’instigation de Frédégonde, en 575, Sigebert entra en guerre contre Chilpéric. Passant par Paris, il y rencontra le saint évêque qui tenta de le faire renoncer à son projet de vengeance et lui dit : « Si tu prépares une fosse pour ton frère, tu tomberas dedans. » Sigebert négligea ce conseil, et mourut assassiné.

Après avoir été, pendant de longues années, un artisan de paix et un pasteur exemplaire, saint Germain s’endormit dans le Seigneur, le 28 mai 576, et fut enterré dans l’église de son monastère parisien. Lors du grand incendie qui ravagea Paris en 585, il apparut pour libérer les prisonniers, qui allèrent aussitôt se réfugier auprès de son tombeau. Par la suite, il resta un des saints les plus vénérés du peuple, tant à Paris et en Gaule, que dans tout le reste de l’Église latine.

Source: Le Synaxaire, vies des saints de l'Eglise orthodoxe

saint Germain, prie Dieu pour nous !

mercredi 10 mai 2023

Pèlerinage orthodoxe – Mont Sainte Odile 2023

Du 28/04/2023 au 30/04/2023, un groupe de pèlerins orthodoxes de France et de Belgique se sont rendu à Obernai et Strasbourg en Alsace, accompagnés de paroissien de la Paroisse Saint Grégoire Palamas et Sainte Attale de Strasbourg, et du Père Daniel (Esclein) pour effectuer le pèlerinage des reliques de Sainte Odile d’Alsace. Ce pèlerinage a été fait avec la Bénédiction de Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse du Patriarcat de Moscou.

Le samedi, une procession s’est élancé depuis le village de Ottrot, par le sentier des Pèlerins. Celle-ci fut ponctuée de prière, de chant, et d’une grande convivialité.

Après un « pique-nique » fraternel, l’acathiste de sainte Odile a été entonné auprès des reliques.


A l’issue, les vêpres du dimanche ont été célébré à la source miraculeuse de Sainte Odile.

Le dimanche, nous avons participé à la divine liturgie de la paroisse Saint Grégoire Palamas et Sainte Attale de Strasbourg, célébré par le Père Daniel. Puis un déjeuner dans un restaurant Strasbourgeois a été prit avant une balade dans la cité Strasbougeoise, avec notamment les reliques de Sainte Sophie de Rome et ses filles, Foi, Espérance et Charité, vénérés à L’Eglise orthodoxe de tous les Saints. Chacun des pèlerins est rentré chez lui à l’issue.

D‘autres pèlerinages seront organisés. Ceux-ci ont pour but de remettre en avant, l’orthodoxie de Gaule. Les Saints ont sanctifiés notre sol, ce sont nos parents et ils sont auprès de Dieu. Il est de notre devoir de vénérer leurs reliques et de nous inspirer d’eux afin d’atteindre le royaume saint de Dieu.

Par les prières de la toute Sainte-Mère de Dieu et toujours vierge Marie, des puissances célestes et de saint Michel Archange protecteur de la France, des saints martyrs de notre pays, des saints évêques ayant foulé son sol et de tous les saints, de sainte Odile d’Alsace, aie pitié de nous Seigneur et sauve nous !

Source: Renaissance orthodoxe

mardi 11 avril 2023

Voici l'Epoux !


 Voici que survint l'époux au plein cœur de la nuit. Et bienheureux le serviteur qu'il trouvera éveillé. Et malheureux celui qu'il trouvera indolent. Vois donc ô mon âme, ne te laisse vaincre par le sommeil; à la mort, à la mort tu serais livré. Hors du royaume tu serais rejeté. Alors, réveille-toi en criant: Saint, Saint, Saint es Tu Seigneur notre Dieu. Par les prières de la Mère de Dieu, aie pitié de nous.

mardi 28 février 2023

Le premier molébène en français à Sainte Odile


Le 16 février 2023, pour la première fois, un office de prière en français a été célébré dans notre paroisse à Sainte Odile, la patronne céleste d'Alsace.

Il y a quelques années, à la demande de la paroisse de Tous les Saints, Valery Tchoukalov a composé l'acathiste et les prières à Sainte Odile en slavon ecclésiastique.

L'acathiste et les prières à Sainte Odile ont été traduites du slavon de l'Église en français par la traductrice et professeur de français Marina Schultheis. Père Philippe, le recteur de notre église, a activement participé à la rédaction du texte de l'acathiste et à la compilation de la séquence du molébène.

Par ailleurs, il convient de noter les efforts de la chorale paroissiale sous la direction de Vuk Vukovich, qui a accompagné l'office de prière avec des chants en français.

La traduction en français de l'acathiste à Sainte Odile est devenue une autre étape dans le travail de la paroisse de Tous les Saints en traduisant les textes des offices orthodoxes en français. Auparavant, la même équipe avait traduit et publié en français l'acathiste aux Saints Martyres Foi, Espérance, Charité et leur mère Sophie. De plus, depuis plusieurs années, des liturgies divines sont célébrées en français dans notre église une fois par mois.

Dans le calendrier des offices divins de notre église pour chaque mois, en plaçant le drapeau de la France à côté de l'un des offices, nous indiquons ainsi la célébration d'une liturgie ou d'un office de prière ce jour-là en français.

Les offices francophones seront intéressants et utiles pour tous les francophones orthodoxes, ainsi que pour les Français qui s'intéressent à l'orthodoxie.

Source: Paroisse de Tous-les-saints à Strasbourg

jeudi 19 janvier 2023

Pèlerinage au monastère orthodoxe Notre-Dame-de-Toute-Protection à Bussy-en-Othe

Pour la deuxième année consécutive, les Jeunes pèlerins orthodoxes organisent un pèlerinage au monastère orthodoxe Notre-Dame-de-Toute-Protection à Bussy-en-Othe, du vendredi 3 février au dimanche 5 février. L’objectif est de permettre à de jeunes orthodoxes entre 18 et 30 ans de se réunir au sein d’un environnement de prière et de recueillement. Les pèlerins pourront assister à la divine liturgie les samedi et dimanche matin. Le dimanche après l’office, une rencontre sera organisée avec l’higoumène, Mère Aimilianie, et les sœurs du monastère. Pour vous inscrire, nous vous invitons à remplir le formulaire en ligne !



mardi 3 janvier 2023

Eglise st-Etienne-du-mont


L'église St-Etienne-du-mont, appelé un temps chapelle St-Etienne du mont Ste-Geneviève, est aujourd'hui connu pour conservé le tombeau de la sainte.
Comme en témoigne les plaques de marbre placé à l'extérieur de l'église, les lieux ont une riche histoire.




Le vitrail montrant une procession des reliques de sainte Geneviève, ainsi que le plan ci-dessous, nous montre les deux églises côte à côte.


L'église sainte Geneviève aujourd'hui disparu, fut à l'origine la basilique des Saints-Apôtres construite par Clovis roi des Francs convertis à la foi orthodoxe ce qui lui valut de recevoir de l'empereur romain de Constantinople le titre de patrice et de consul, deviendra le tombeau de nombreux personnages illustre (Clovis, Ste Clothilde, Ste Geneviève, de saints évêques de Paris, ...) Pour plus de détail voir cet article
Cette église  devint au fil du temps fréquenté par les fidèles de plus en plus nombreux. Au XIIIe siècle, devant le développement du quartier, une première chapelle dédié au saint diacre protomartyr Etienne fut édifié. Reprenant ainsi le protecteur de l'ancienne cathédrale de Paris, mais c'est une autre histoire. Devant l'accroissement de la population, avec notamment le développement des collèges (dont la Sorbonne) cette première chapelle St-Etienne devint elle aussi insuffisante. Elle fut d'abord agrandi en 1328, puis remplacé par un nouvel édifice, dont la construction s'étala du XVe siècle jusqu'en 1626.



Suite à la Révolution, l'abbaye ste-Geneviève désaffecté fut détruite, et la nouvel église Ste-Geneviève prévu par Louis XV pour accueillir le reliquaire de la sainte, sera transformée en mausolée laïc appelé Panthéon.
La chasse contenant les reliques confectionné par St Eloi fut profanée fondue en 1793 et les reliques brulées place de Grève (place de l'Hôtel-de-Ville), les cendres jetées à la Seine.
Ce qu'il restera : le tombeau d'origine de la sainte et deux fragments de reliques sauvées seront transférés à l'église St-Etienne en 1803.














Saint Syméon le stylite de Syrie et Ste Geneviève de Paris
Contemporain et lié spirituellement comme le rapporte leurs vies








Sainte Geneviève prie Dieu pour nous !