samedi 30 novembre 2024

À la découverte des reliques des saints orthodoxes de France - Une aventure chrétienne


A la découverte des reliques des Saints orthodoxes de France - Une aventure chrétienne

La vénération des reliques semblait s'être éteinte en Occident, la voilà qui renaît. Pouvait-il en être autrement? Comme tout pays chrétien, la France s'est construite sur les reliques qu'elle possédait.

La France, malgré les vicissitudes, regorge de reliques. Une multitude de saints l'ont peuplée et nourrie durant le premier millénaire, celui de l'Église indivise, lorsque les chrétiens n'étaient pas séparés entre Orient et Occident.

A peine frémissants dans les années 90 du XX° siècle, les pèlerinages des chrétiens orthodoxes sur les reliques des saints et des lieux saints de France se multiplient depuis le début du XXI° siècle. L'intérêt augmente chez les Catholiques, les ostensions attirent des foules.

Quand les Orthodoxes découvrent et vénèrent les saints des Gaules des premiers siècles, ce sont des blessures par-delà l'histoire qui se referment dans une prière commune.

Nous présentons ici le premier guide écrit en français des reliques des saints «orthodoxes» en France. Pour chaque entrée, un bref rappel de la vie du saint, du contexte historique et de l'histoire de sa relique est exposé.


Introduction

UNE AVENTURE CHRÉTIENNE

À chaque jour du calendrier chrétien correspond la fête de saints particuliers. Réciproquement, chaque saint glorifié a son, ou ses, jours de fête. Ces saints, par leur vie exemplaire et le récit des miracles accomplis de leur vivant et après leur mort, exaltent notre foi. Lorsque nous les fêtons ou que nous les prions, ils portent nos prières jusqu'au Père.

Saint Justin Popovitch dans son ouvrage Philosophie orthodoxe de la Vérité, dogmatique de l'église orthodoxe, tome V, consacre plusieurs chapitres à ce qui définit un être reconnu comme saint par l'église. Il écrit:

«La Sainteté des saints, tant celle de leurs âmes que celle de leurs corps, vient du zèle qu'ils ont mis à mener leur vie dans la grâce et dans les vertus dans le corps divino-humain de l'Eglise du Christ».

Certains édifices religieux gardent encore précieusement le corps entier, un élément de ce corps, un vêtement ou un objet ayant appartenu à un saint. Ce sont des reliques.

Le père Justin dit à propos des saintes reliques:

«...Lorsqu'elle vénère pieusement les reliques des saints, l'Eglise les vénère bien comme des temples du Saint-Esprit, des temples du Dieu vivant dans lesquels Dieu vit par la grâce, même après la mort corporelle des Saints ... ».

L'importance accordée aux reliques a un fondement extrêmement ancien dont la réalité plonge dans la tradition vétérotestamentaire. Il suffit pour s'en persuader de relire la fin de la vie de Jacob et de Joseph qui clôt le livre de la Genèse (Gn 49, 29-33; 50, 25) et aussi ce qui advint par les ossements du prophète Élisée (2 R 13, 20-21).

Ces reliques, dont la partie contient l'ensemble, sont pour les fidèles un appel à la ferveur. Comme l'énonce le père Placide Deseille dans sa préface aux Lettres pastorales de St Nectaire d'Égine:

«Ainsi que l'écrivait au Ve siècle l'évêque de Rouen, saint Victrice, et comme l'ont expérimenté au long des siècles d'innombrables croyants, un petit fragment de son corps ou même d'un linge qu'il a touché rend présent un saint tout entier, avec sa puissance d'exemple et d'intercession ».

Saint Jean Damascène (début du VIII° siècle) compare les reliques à «des temples de Dieu remplis de l'Esprit» car, comme dans les églises, l'Esprit Saint demeure en permanence en elles.

Les reliques sont à l'origine de la fondation de toute église, petite chapelle ou immense basilique. Durant les premiers siècles, beaucoup d'églises étaient construites sur l'emplacement des sépultures des martyrs. Au VIIIe siècle, lors du 7° Concile Ecuménique, la règle est définitivement instituée que tout autel devra obligatoirement être fondé sur de réelles reliques.

La vénération des reliques fut à l'origine de grands rassemblements et de pèlerinages dès les premiers temps chrétiens. Dès le haut Moyen-Âge, posséder des reliques importantes était l'assurance d'obtenir un flux important de pèlerins. Pour les protéger et les mettre en valeur, l'artiste façonna de splendides reliquaires ou participa à la construction de fastueuses cathédrales. Chaque relique possède son histoire. Comme le répétait volontiers le père Nicolas Nikichine, le miracle le plus indubitable des reliques est la beauté et la magnificence des édifices et parfois des villes entières qu'elles ont développés par leur présence.

Les reliques ont voyagé, elles ont été offertes, vendues, achetées, échangées, volées, cachées, mais aussi dispersées, falsifiées, brûlées ou profanées.

La France détient depuis le début de son évangélisation une multitude de reliques. Certaines sont encore vénérées, d'autres ont été oubliées, beaucoup ont disparu, détruites principalement au moment des guerres de religion par les protestants et, plus tard, par les révolutionnaires et les communards. Cet acharnement contre les reliques est un témoignage supplémentaire de leur importance. Elles ne laissent pas indifférent.

Dans les pays orthodoxes, les processions avec des reliques, l'exposition des reliques, transporter des reliques pour les faire vénérer aux fidèles ou faire des kilomètres pour un fidèle pour les vénérer sont tout à fait habituels. Processions et ostensions en pays catholiques perdurent à certains endroits, y compris en France malgré l'interdiction des processions promulguée sous la III° République.

La date de la mort d'un saint est le plus souvent choisie pour déterminer la date où il sera fêté. Cependant, des événements en lien avec les reliques des grands saints sont aussi commémorés, ce qui fait qu'un saint peut être fêté à plusieurs dates. Par exemple saint Nicolas, évêque de Myre en Lycie, est fêté le 6 décembre mais aussi le 9 mai, jour de la translation de ses reliques à Bari. Le Prophète et Précurseur Jean le Baptiste est fêté le 24 juin, jour de sa naissance, mais aussi le jour de sa décollation, le 29 août, ou pour l'invention de son Chef, le 24 février, et à d'autres dates encore.

Le Grand schisme de 1054 sépara malheureusement les chrétiens d'Occident et d'Orient. Depuis, les saints ne sont plus tous reconnus de part et d'autre. Mais avant cette date, ils sont communs. La présence en France d'un grand nombre de reliques de saints d'avant le schisme nous rappelle les liens très étroits et anciens tissés entre les chrétiens d'Orient et d'Occident que ces reliques unissaient, par-delà les distances géographiques, dans une même foi. Il en est ainsi de saint Clément, évêque de Rome mort en 101, dont la vie et l'histoire des reliques nous transportent d'Occident en Orient et d'Orient en Occident.

Malgré la présence en France de fidèles orthodoxes en nombre significatif depuis le milieu du XIX° siècle, l'intérêt de ceux-ci pour les reliques ne semble pas s'être manifesté pendant environ un siècle. Les pèlerinages d'orthodoxes sur les reliques en France apparaissent dans les années 9O du XX° siècle. Des opuscules, bien faits mais restreints à quelques lieux emblématiques, furent édités depuis les années 2000 en langue russe à l'usage du pèlerin russe en France et en langue géorgienne pour le pèlerin géorgien.

Nous abordons de notre côté l'étude de la présence en France des reliques des saints orthodoxes, c'est-à-dire: soit des saints reconnus dans le calendrier orthodoxe, soit des saints non reconnus dans le calendrier orthodoxe mais qui, datant du premier millénaire pourraient être reconnus. De grands saints occidentaux ne figurent dans les calendriers orthodoxes par méconnaissance. Mais l'Église n'étant pas un organisme figé, ils peuvent y entrer. Par exemple, l'Église russe inclut récemment clans son calendrier saint Patrick apôtre de l'Irlande, sainte Odile, saint Vincent de Lérins et d'autres. Un travail important de l'autre côté des Pyrénées s'effectue ces dernières années pour faire connaître en Russie les saints de la péninsule ibérique.

Dans notre étude nous nous sommes limités aux saints et aux lieux les plus connus. La France malgré toutes les vicissitudes regorge de reliques. Il était hors de question d'envisager d'être exhaustif. Nous nous bornons à un premier pas modeste sur le chemin de la connaissance des reliques de France. Lorsque nous avons débuté ce travail, celui-ci progressait lentement car il était ardu de trouver les informations qui restaient comme confidentielles. Les années passant, les données devenaient plus accessibles, davantage publiques, ce qui nous a permis de constater le regain de l'intérêt général pour les reliques.

S'imprégner de la vie des saints et partir à la découverte de leurs reliques est une véritable aventure chrétienne. Nous nous proposons de vous en offrir un avant-goût à travers ces notes. Chaque mois, à l'occasion de la fête d'un saint, nous rappelons brièvement les grands traits de sa vie, l'histoire de ses reliques et l'endroit où le pèlerin d'aujourd'hui peut les vénérer. Nous suivons le calendrier de l'année liturgique qui commence en septembre.


Pour acquérir ce bel ouvrage : Librairie-monastère

Pour en savoir plus sur ce livre :





lundi 11 novembre 2024

« Sulpice Sévère. La vie de saint Martin de Tours » – édition bilingue

une nouvelle traduction de la vie de saint Martin de Tours 

Ce livre bilingue contient une nouvelle traduction française et russe de la Vie de saint Martin de Tours par Sulpice Sévère.

Cette publication inaugure une série de livres avec une édition parallèle des vies des anciens saints qui ont vécu en Occident et qui sont vénérés dans l’Église orthodoxe. Les nouvelles traductions sont préparées par les membres du groupe orthodoxe de travail sur les saints locaux, qui réunit des clercs et des laïcs orthodoxes, des universitaires et des écrivains désireux de rendre les hagiographies anciennes accessibles au lecteur moderne. Le principe de l’édition bilingue vise à élargir le lectorat.

Le livre est accompagné d’une carte géographique des lieux mentionnés dans le texte et d’un glossaire des termes rares.

(Traduit du latin en français et en russe par Sergey Kim. Collection “Saints bilingues”, vol. 1.)

Le volume est sous presse, disponible en précommande promotionnelle jusqu’au 01-06-2024 (date prévisionnelle de parution).

Pour demander une remise “En gros, 40%” (à partir de 20 exemplaires), rendez-vous sur la page Contact.

Source: Orthodoxie.com

mercredi 16 octobre 2024

Basilique paléochrétienne de Saint-Bertrand-de-Comminges

 La basilique paléo-chrétienne de Saint-Bertrand-de-Comminges, ou basilique de Lugdunum Convenarum est un ancien édifice chrétien situé à Saint-Bertrand-de-Comminges dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

L'édifice est situé aux pieds de l'actuelle cité de Saint-Bertrand-de-Comminges sur le site de la ville antique de Lugdunum Convenarum.

L'actuel village de Comminges surplombant la ville antique


Histoire

La basilique est une des plus anciennes églises chrétiennes de la Gaule méridionale. Construite au Ve siècle aux pieds de Lugdunum Convenarum alors que la ville s’entoure de remparts, elle confirme l’existence d’une communauté chrétienne dont les origines remonteraient à la fin du IIIe siècle2. Les inhumations sont continues sur le site où la chapelle romane de Saint-Julien et son cimetière succèdent directement à la basilique antique.

Les ruines antiques de la cité, propriété de la Société archéologique du Midi de la France, sont classées par arrêté du 24 juin 1946 dont la parcelle 548 concernant le site archéologique de la basilique romaine3. Depuis 1998, celle-ci est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité au titre des « chemins de Compostelle en France ».

L'ensemble mesure hors œuvre 45 mètres de long sur 13,60 de large. Il comprend une longue nef rectangulaire orientée nord-ouest/sud-est de 20 mètres prolongée par une abside à fond plat et sur son flanc nord on relève les traces de trois annexes de 5 à 6 mètres de long sur 3 à 6 de large. Le sol était formé d'un dallage de marbre blanc sur une couche de mortier. L’état des ruines ne permet d’en évaluer ni l'élévation, ni la disposition des ouvertures et des fenêtres.

Mobilier et ornementation

28 sarcophages datés du Ve siècle au VIIe siècle et se rattachant au groupe des sarcophages aquitains ont été retrouvés dans les fondations. En marbre pyrénéen, ce sont des auges trapézoïdales munis de couvercles à quatre pans inclinés. L'un d'entre eux présente sur son couvercle un chrisme inscrit dans un double cercle avec un texte que l'on traduit : Christ, donne à ta servante Émilienne le repos et la vie éternelle. Des pièces de monnaie datées de 306 à 383 ont également été retrouvées lors des fouilles.

On a identifié aussi des traces de fresque à fonds rouges encadrés de bandes bleues traversées de raies blanches ou jaune d'or et d'enroulements de fleurs ou de feuillages peints en blanc. Des fragments de baguettes et de moulures en stuc recouverts d'un enduit blanc proviendraient de faux pilastres contribuant à la monumentalité du décor.


Plusieurs autres édifice moins anciens mais intéressant se trouve à proximité:

- La basilique st Just de Valcabrère

- La chapelle st-Julien


Source: Wikipedia

vendredi 27 septembre 2024

Pèlerinage à Nanterre – Ville natale de sainte Geneviève de Paris

 

Date : Dimanche 29 septembre 2024
Heure : 15h00 (Molébène devant la châsse de sainte Geneviève)
Lieu : Cathédrale Sainte-Geneviève, 28 rue de l’Église, 92000 Nanterre

Avec la bénédiction de Son Éminence NESTOR, Métropolite de Chersonèse et d’Europe Occidentale, Exarque du Patriarche en Europe occidentale, nous vous invitons à participer à un pèlerinage à Nanterre, la ville natale de sainte Geneviève, patronne de Paris, de la France et des étudiants.

Accès :
RER A – Arrêt Nanterre-Ville, Sortie Nº 3
Ensuite, marchez environ 8 minutes (600 m) via la rue Maurice Thorez
Contact :
Prêtre Gabriel Lacascade : 07 81 30 57 46
Inna Bocharova : 06 50 64 01 26
Nadezhda Scaboro : 06 78 22 86 67


dimanche 8 septembre 2024

Annuaire de l’Église orthodoxe en France (2024-2026)

Le Monastère orthodoxe de Cantauque vient de publier l’annuaire de l’Église orthodoxe en France pour la période 2024-2026.

À la fin du XIXe siècle, on estimait le nombre d’orthodoxes en France à environ 20 000. En 1990, ce chiffre avait été réévalué à 200 000.

Aujourd’hui, en raison des récentes vagues d’immigration diversifiée, la France compterait entre 600 000 et 700 000 baptisés orthodoxes. Ceux-ci sont à la fois des Français de souche et de nouveaux fidèles provenant de l’ancienne Union soviétique, de Grèce, de Roumanie, des pays issus de l’ex-Yougoslavie, ainsi que du Moyen-Orient.

Ce que vous trouverez dans cet annuaire :

  • Une carte détaillée avec les 330 lieux de culte orthodoxe en France (format 45 x 55 cm).
  • La présentation de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France.
  • Une liste complète des lieux de culte, classée par département.
  • La liste des évêques, des prêtres et des diacres, au nombre de 430.
  • Les monastères, écoles de théologie, mouvements, institutions et médias.
  • Les revues, maisons d’édition, librairies et ciergeries.
  • Les ateliers de chant liturgique et d’iconographie.
  • La liste des membres du clergé décédés depuis 2021.

Commande et règlement à adresser au Père Samuel :

Monastère de Cantauque – 11250 Villebazy
Courriel : aofrance@laposte.net
Monastère de Cantauque – 11250 Villebazy (www.monastère-cantauque.com)

Tarifs (port compris) :

  • 1 exemplaire : 10 € + (4,30 € de port) = 14 €
  • 3 exemplaires : 27 € + (6,30 € de port) = 33 €
  • 5 exemplaires : 40 € + (8,80 € de port) = 48 €

Chèque à l’ordre de : Association monastère de Cantauque

Pour la vente en paroisse ou en magasin : 10 exemplaires ou plus (tarifs spéciaux disponibles).

Source:Orthodoxie.com

jeudi 5 septembre 2024

Des étudiants de Iași se sont rendus au monastère de Godoncourt pour rencontrer et peindre les saints de France

 Le Monastère de Godoncourt en France a accueilli, entre le 20 août et le 2 septembre 2024, le Camp de Peinture « Icônes des Saints de France des Premiers Âges », organisé en partenariat avec la Faculté de Théologie Orthodoxe « Dumitru Stăniloae » de Iasi.

16 jeunes, dont 11 étudiants en Art Sacré de l'établissement d'enseignement de Iași, ont effectué un pèlerinage sur les lieux d'ascétisme ou de martyre de ces saints, ont participé à des ateliers pratiques de peinture et ont ensuite présenté leurs œuvres dans des expositions.

Chaque journée commençait par des discussions sur les saints locaux, leur histoire et leur symbolisme iconographique. Ensuite, dans la partie pratique, les étudiants ont peint leurs propres icônes, sous la direction des professeurs Vasile Tudor, Petru Sufragiu et Bogdan Cojocea de la Faculté de Théologie orthodoxe de Iasi.

Les jeunes ont peint des saints souffrant, martyrisés ou possédant des reliques dans l'Est de la France: Sainte Odile, Saint Colomban de Luxeuil, Saint Valbert, Sainte Claire, Saint Libère, Saint Gall, Saint Remi, Sainte Salaberga, Saint Elophe, Saint Bénigne et Saint Die.


Expositions à Paris:

"Avec la bénédiction du Métropolite Joseph, les icônes ont été présentées aux fidèles de la Cathédrale Orthodoxe des Saints Archanges de Paris, au terme de la Sainte Liturgie, en présence de Mgr Nectarie de Bretagne, Vicaire Evêque de l'archidiocèse d'Europe occidentale", rapporte Mère Doroteea Ștefanache, abbesse du monastère de Godoncourt.

Une exposition a également été organisée à la Paroisse Sainte-Parasceve et Sainte-Genevieve à Paris, dans le cadre d'une action de jeunes étudiants membres de l'ASCOR Iași et de jeunes parisiens membres du Groupe Nepsis France.

Pour les jeunes participants, le camp a été l'occasion d'explorer l'art sacré dans un environnement profondément lié à l'histoire chrétienne.

"Les étudiants ont approché les saints non seulement artistiquement, mais aussi spirituellement, comprenant leur vie et leur importance dans l'histoire et en transmettant cela à travers leurs créations. Ce fut une expérience d'apprentissage profond, qui combinait connaissances théologiques et art iconographique", explique l'étudiant Iliuta Nichita.


Le monastère orthodoxe roumain de Godoncourt, en France, est dédié à « La Nativité de la Mère de Dieu ». La cathédrale orthodoxe des Saints Archanges de Paris est située rue. rue Jean de Beauvais n° 9B.

Source photo : Abbaye de Godoncourt

Source article : Basilica

dimanche 1 septembre 2024

Eglise saint Beat et saint Privat à Saint-Béat

 



L'église saint Beat et saint Privat à Saint-Béat (31440), non loin de Bagnère de Luchon, est une église au plan basical rectangulaire, et est un témoin majeur de l'art roman commingeois du XIIe siècle.

Construit en marbre de Saint-Béat, on rehaussa le sol en 1613 pour cause d'inondations (La Garonne passe devant l'église).

La commune de saint-Béat est connu depuis l'antiquité pour son marbre blanc.

L'église présente également un certain nombre de pièces historiques. Tout d'abord des autels païens antiques. Puis un trésor contenant des tissus liturgiques, d'anciens reliquaires, statuaires,..




L'église contient des reliques de saint Béat. Malheureusement ce saint homme est difficilement identifiable. S'agit-il du moine espagnol du VIIIe siècle, ou du hieromoine du pays de Laon au IIIe siècle. Tout cela reste obscur. Mais cela ne correspond guère avec sa représentation en évêque ou en abbé en buste-reliquaire.

Et de saint Privat, certainement l'évêque de Mendes (n'en connaissant pas d'autres), évangélisateur du Gévaudan et martyr au IIIe siècle.

Malheureusement le reliquaire et les reliques, faute d'entretien, sont en piteuse état (malgré les apparences sur la photo)


L'église contient également plusieurs bustes reliquaires difficilement indentifiable. Les bustes d'évêques ( Beat et Privat ) étant désormais vide d'après la notice du ministère de la culture
Buste reliquaire de st Jacques

Buste reliquaire de st Cyriaque

Plus de photos sur la site des monuments historiques