dimanche 8 septembre 2024

Annuaire de l’Église orthodoxe en France (2024-2026)

Le Monastère orthodoxe de Cantauque vient de publier l’annuaire de l’Église orthodoxe en France pour la période 2024-2026.

À la fin du XIXe siècle, on estimait le nombre d’orthodoxes en France à environ 20 000. En 1990, ce chiffre avait été réévalué à 200 000.

Aujourd’hui, en raison des récentes vagues d’immigration diversifiée, la France compterait entre 600 000 et 700 000 baptisés orthodoxes. Ceux-ci sont à la fois des Français de souche et de nouveaux fidèles provenant de l’ancienne Union soviétique, de Grèce, de Roumanie, des pays issus de l’ex-Yougoslavie, ainsi que du Moyen-Orient.

Ce que vous trouverez dans cet annuaire :

  • Une carte détaillée avec les 330 lieux de culte orthodoxe en France (format 45 x 55 cm).
  • La présentation de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France.
  • Une liste complète des lieux de culte, classée par département.
  • La liste des évêques, des prêtres et des diacres, au nombre de 430.
  • Les monastères, écoles de théologie, mouvements, institutions et médias.
  • Les revues, maisons d’édition, librairies et ciergeries.
  • Les ateliers de chant liturgique et d’iconographie.
  • La liste des membres du clergé décédés depuis 2021.

Commande et règlement à adresser au Père Samuel :

Monastère de Cantauque – 11250 Villebazy
Courriel : aofrance@laposte.net
Monastère de Cantauque – 11250 Villebazy (www.monastère-cantauque.com)

Tarifs (port compris) :

  • 1 exemplaire : 10 € + (4,30 € de port) = 14 €
  • 3 exemplaires : 27 € + (6,30 € de port) = 33 €
  • 5 exemplaires : 40 € + (8,80 € de port) = 48 €

Chèque à l’ordre de : Association monastère de Cantauque

Pour la vente en paroisse ou en magasin : 10 exemplaires ou plus (tarifs spéciaux disponibles).

Source:Orthodoxie.com

jeudi 5 septembre 2024

Des étudiants de Iași se sont rendus au monastère de Godoncourt pour rencontrer et peindre les saints de France

 Le Monastère de Godoncourt en France a accueilli, entre le 20 août et le 2 septembre 2024, le Camp de Peinture « Icônes des Saints de France des Premiers Âges », organisé en partenariat avec la Faculté de Théologie Orthodoxe « Dumitru Stăniloae » de Iasi.

16 jeunes, dont 11 étudiants en Art Sacré de l'établissement d'enseignement de Iași, ont effectué un pèlerinage sur les lieux d'ascétisme ou de martyre de ces saints, ont participé à des ateliers pratiques de peinture et ont ensuite présenté leurs œuvres dans des expositions.

Chaque journée commençait par des discussions sur les saints locaux, leur histoire et leur symbolisme iconographique. Ensuite, dans la partie pratique, les étudiants ont peint leurs propres icônes, sous la direction des professeurs Vasile Tudor, Petru Sufragiu et Bogdan Cojocea de la Faculté de Théologie orthodoxe de Iasi.

Les jeunes ont peint des saints souffrant, martyrisés ou possédant des reliques dans l'Est de la France: Sainte Odile, Saint Colomban de Luxeuil, Saint Valbert, Sainte Claire, Saint Libère, Saint Gall, Saint Remi, Sainte Salaberga, Saint Elophe, Saint Bénigne et Saint Die.


Expositions à Paris:

"Avec la bénédiction du Métropolite Joseph, les icônes ont été présentées aux fidèles de la Cathédrale Orthodoxe des Saints Archanges de Paris, au terme de la Sainte Liturgie, en présence de Mgr Nectarie de Bretagne, Vicaire Evêque de l'archidiocèse d'Europe occidentale", rapporte Mère Doroteea Ștefanache, abbesse du monastère de Godoncourt.

Une exposition a également été organisée à la Paroisse Sainte-Parasceve et Sainte-Genevieve à Paris, dans le cadre d'une action de jeunes étudiants membres de l'ASCOR Iași et de jeunes parisiens membres du Groupe Nepsis France.

Pour les jeunes participants, le camp a été l'occasion d'explorer l'art sacré dans un environnement profondément lié à l'histoire chrétienne.

"Les étudiants ont approché les saints non seulement artistiquement, mais aussi spirituellement, comprenant leur vie et leur importance dans l'histoire et en transmettant cela à travers leurs créations. Ce fut une expérience d'apprentissage profond, qui combinait connaissances théologiques et art iconographique", explique l'étudiant Iliuta Nichita.


Le monastère orthodoxe roumain de Godoncourt, en France, est dédié à « La Nativité de la Mère de Dieu ». La cathédrale orthodoxe des Saints Archanges de Paris est située rue. rue Jean de Beauvais n° 9B.

Source photo : Abbaye de Godoncourt

Source article : Basilica

dimanche 1 septembre 2024

Eglise saint Beat et saint Privat à Saint-Béat

 



L'église saint Beat et saint Privat à Saint-Béat (31440), non loin de Bagnère de Luchon, est une église au plan basical rectangulaire, et est un témoin majeur de l'art roman commingeois du XIIe siècle.

Construit en marbre de Saint-Béat, on rehaussa le sol en 1613 pour cause d'inondations (La Garonne passe devant l'église).

La commune de saint-Béat est connu depuis l'antiquité pour son marbre blanc.

L'église présente également un certain nombre de pièces historiques. Tout d'abord des autels païens antiques. Puis un trésor contenant des tissus liturgiques, d'anciens reliquaires, statuaires,..




L'église contient des reliques de saint Béat. Malheureusement ce saint homme est difficilement identifiable. S'agit-il du moine espagnol du VIIIe siècle, ou du hieromoine du pays de Laon au IIIe siècle. Tout cela reste obscur. Mais cela ne correspond guère avec sa représentation en évêque ou en abbé en buste-reliquaire.

Et de saint Privat, certainement l'évêque de Mendes (n'en connaissant pas d'autres), évangélisateur du Gévaudan et martyr au IIIe siècle.

Malheureusement le reliquaire et les reliques, faute d'entretien, sont en piteuse état (malgré les apparences sur la photo)


L'église contient également plusieurs bustes reliquaires difficilement indentifiable. Les bustes d'évêques ( Beat et Privat ) étant désormais vide d'après la notice du ministère de la culture
Buste reliquaire de st Jacques

Buste reliquaire de st Cyriaque

Plus de photos sur la site des monuments historiques


samedi 3 août 2024

Le Baptistère paléochrétien du Douhet (près de Saintes)

 L'un des plus anciens baptistère de France se trouve perdu en pleine nature sur la commune de Douhet, près de la ville de Saintes en Charente-Maritime.

Il fut découvert dans les années 2010 lorsque des membres de la société archéologique locale a défriché un ancien lavoir abandonné près de l'aqueduc romain

Il était le baptistère de la première communauté chrétienne de la ville de Saintes, ville antique et importante d'Aquitaine à l'époque romaine. Daté approximativement de la fin du IIIe siècle à ce jour.



Ce baptistère est remarquable a plus d'un titre, outre le fait qu'il est taillé dans la roche à proximité de l'ancien aqueduc romain, lequel utilisait une source connue dès l'époque celtique. Il comporte encore, outre la piscine baptismale, une cathèdre (siège épiscopal) et des inscriptions gravés sur les murs tel un chrisme, des poissons...

Un lieu remarquable.

Plus d'informations ainsi que des dessins de reconstitution sur les pages dédiées ci-dessous

http://aqueducs-antiques-de-saintes.fr/baptistere.html

https://mediolanum-santonum.fr/baptistere-le-douhet.html




mercredi 31 juillet 2024

Fresques à Vézelay

 


Découvrez dans cet article du blog Iconophile, les magnifiques fresques réalisées dans une chapelle orthodoxe de Vézelay, représentant notamment la vie de saint Germain d'Auxerre.



samedi 27 janvier 2024

Chapelle Saint-Sava du Fort Foch


Entre le 22 mars et le 11 avril 1944, des prisonniers de guerre yougoslaves accomplissaient une merveille. Ils ont réussi à transformer une pièce du Fort Foch, situé à Niederhausbergen, aujourd’hui centre de primatologie, en véritable église orthodoxe. 

L'ancien fort Kronprinz est construit vers 1875 pendant la période de l'annexion de l'Alsace-Lorraine et fait partie du camp retranché de Strasbourg. Utilisé pendant la Deuxième Guerre mondiale comme prison, la chapelle est décorée en 1944 par des prisonniers de guerre yougoslaves (principalement les peintres Pavle Vasic et Stanislav Belosanski) qui se sont inspirés des peintures murales des monastères serbes du Moyen Age. L'édifice, endommagé par une explosion en 1952, abrite actuellement un centre universitaire (la faculté de primatologie).

À l’occasion des travaux d’agrandissement des locaux en 1989, l’attention a été portée dans la chapelle orthodoxe Saint-Sava, sur un ensemble de peintures à caractère essentiellement religieux qui évoque les monastères médiévaux.

Sources: Orthodoxie.com et Monuments historiques