lundi 29 septembre 2014

80e anniversaire du rappel à Dieu de saint Alexis à Ugine / Compte-Rendu


Le 80e anniversaire du trépas de saint Alexis d’Ugine a été célébré au cours des dernières semaines en plusieurs endroits et, notamment, à Ugine même (Haute Savoie), où ce prêtre exerçait son ministère.

Le 6 octobre 2014 une divine liturgie a été célébrée dans la petite église Saint Nicolas par Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse et Monseigneur Michel, évêque de Genève (EORHF).

Concélébraient l’archiprêtre Michel Goundiaev et le hiéromoine Joseph Pavlincuk ainsi que plusieurs clercs des diocèses de Chersonèse, de Bogorodovo, de Vladimir-Volynj (P.M.).

Elle a réuni des fidèles venus de France, de Suisse et d’Italie.

Le prêtre Alexis Medvedkov (1867-1934) avait été le recteur de cette église dans les années trente du siècle dernier. En 2004 le père Alexis a été canonisé par le patriarcat de Constantinople.

S’adressant aux nombreux paroissiens et pèlerins Monseigneur Nestor a dit :

« L’église orthodoxe saint Nicolas est remarquable pour avoir été desservie par l’éminent serviteur de Dieu dont nous commémorons aujourd’hui la mémoire. Elle l’est également car, menacée de démolition par les autorités locales, elle a été sauvée de la perte par la Providence Divine et les efforts de sa communauté qui a réuni les moyens indispensables pour la restauration de ce précieux monument. Ce lieu est à nouveau devenu l’un des principaux foyers du pèlerinage orthodoxe. Des croyants venus de France, de Suisse et de l’Italie du Nord affluent ici pour y vénérer la mémoire du saint ».

Puis, à la suite de la prise de parole de Monseigneur Michel, les fidèles entonnèrent « Mémoire éternelle » aux clercs et aux paroissiens décédés de la communauté d’Ugine.

Des agapes ont ensuite eu lieu qui ont réunies les paroissiens, les pèlerins et les deux évêques.

Photographies

Lien Traduction "Parlons d'Orthodoxie"


jeudi 25 septembre 2014

Fête des Stes martyres Foi, Espérance, Charité et Sophie à Eschau


La paroisse patriarcale de Tous les Saints (Strasbourg, France) invite les pèlerins orthodoxes à la célébration des journées de la mémoire des saintes martyres de Rome Foi (Véra), Espérance (Nadezhda), Charité (Lioubov) et de leur mère Sophie, qui se déroulera le 27 et 28 septembre 2014 à Eschau (France). C'est dans l'abbatiale Saint-Trophime à Eschau qu'étaient conservées pendant des siècles les reliques des Martyres. La châsse dans laquelle étaient conservés pendant plusieurs siècles les reliques des Saintes a été conservée jusqu'à nos jours. L'abbatiale d'Eschau renferme aussi une partie des reliques de la Sainte Martyre Sophie. C'est aussi là que demeure un fragment de la Sainte Croix du Seigneur.

La fête des saintes tombant en 2014 sur un mardi, les célébrations traditionnelles à Eschau sont reportées au week-end le plus proche – les 27-28 septembre – afin que toutes les personnes intéressées puissent y assister.

Les offices divins solennels seront dirigés avec la bénédiction de Sa Sainteté Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille par l'archevêque e Yegorievsk Marc, directeur du Département du Patriarcat de Moscou pour les établissements à l'étranger. Le chœur de l’Académie spirituelle de Moscou chantera pendant l'office.

Les évêques du Patriarcat de Moscou souhaitant participer à la célébration à Eschau doivent d'abord obtenir la bénédiction du Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille.

Les prêtres appartenant aux Églises orthodoxes canoniques peuvent participer à la célébration de l'office et communier. Il est nécessaire pour cela d'être en possession de l'attestation correspondante. Il est préférable d'informer au préalable le recteur de la paroisse de Tous les Saints l'higoumène Philippe (Ryabykh) d'une telle participation.

Les prêtres célébrants sont priés d'arriver d’avance et d'aider à lire les commémorations des morts et des vivants ainsi qu'à la confession. La paroisse de Tous les Saints dispose de plusieurs habits liturgiques. La question de leur mise à disposition doit être réglée au préalable avec le recteur de la paroisse.

On installera un accueil représentant le projet de la construction de l'église russe orthodoxe de Tous les Saints à Strasbourg. Les personnes intéressées pourront faire un don pour cette bonne action.

Une boutique orthodoxe sera ouverte sur le territoire de l'église ; les personnes intéressées pourront y acquérir les icônes des Saintes Martyres, de l'huile sanctifiée par les saintes reliques, des bougies en cire, de la littérature spirituelle. Il est également possible de déposer une commémoration des morts ou des vivants.

Tous les pèlerins arrivant aux célébrations sont invités à se comporter avec respect sur le territoire de l'ancien lieu sacré et de respecter la propreté des lieux.

Frères et sœurs, pendant les célébrations, faites preuve de respect et d'amour chrétien les uns envers les autres !

Programme des célébrations en 2014

27 septembre 2014 (samedi)
abbatiale Saint-Trophime, Eschau
17h00 – vigiles

28 septembre 2017 (dimanche)
abbatiale Saint-Trophime, Eschau

08h00 – office avec chant de l'acathiste des saintes martyres
09h00 – début de la confession
09h20 – 3e et 6e heures
09h45 – rencontre de l'archevêque
10h00 – liturgie
12h00 – chemin de croix avec l'icône vénérée des Martyres, du fragment de la Croix du Seigneur et des reliques de Sainte Sophie

Après l'office, les personnes intéressées peuvent visiter la fête de la culture médiévale à Eschau. C'est un événement traditionnel organisé par la mairie d'Eschau le dernier dimanche de septembre tous les deux ans. Vous et vos enfants verrez des costumes médiévaux, pourrez observer le travail d'artisans, acquérir des produits artisanaux, participer à divers concours ainsi que vous restaurer en plein-air.

30 septembre (mardi)
Sur le terrain mis à disposition pour la construction de l'église de Tous les Saints à Strasbourg, à 12h00 aura lieu l'office pour la pose de la première pierre des fondations.

 Comment aller à Eschau ? 

L'abbatiale Saint-Trophime se trouve à Eschau, à 15 kilomètres de Strasbourg.

Très important ! A cause de la fête de la culture médiévale, la rue de la 1ère Division Blindée sera fermée samedi et dimanche. Il est possible de stationner à côté du cimetière rue des Jardins et de traverser le cimetière pour accéder directement à l'abbatiale Saint-Trophime. (plan détaillé)

 Adresse de l'abbatiale :
Abbatiale Saint-Trophime
24 Rue de la 1ère Division Blindée
67114 Eschau
Coordonnées de l'abbatiale pour les systèmes de navigation :
48°29'27.3"Nord 7°43'08.8"Est

A partir de Strasbourg, prendre le tram A direction « Illkirch » jusqu'à l'arrêt « Baggersee ». Changement à l'arrêt de bus. Le bus N°65 va jusqu'à l'abbatiale Saint-Trophime. Sortir à l'arrêt « Abbatiale ».

Source

Saintes Sophie, Foi, Espérance et Charité, intercédez pour nous !

mercredi 24 septembre 2014

Monastère saint Silouane

Icône ornant le portail d'entrée du monastère

Le monastère orthodoxe saint Silouane se trouve dans la Sarthe, près du Mans à Saint-Mars-de-Locquenay. 
Le pèlerin une fois qu'il a quitté la route reliant Saint-Mars-de-Locquenay au Grand-Lucé, prend le chemin qui mène au monastère.

La cour intérieur du monastère :


Le  1 août 1990, le Père Syméon, prêtre de la paroisse parisienne Notre Dame Joie des Affligés, fonde le monastère Saint Silouane avec la bénédiction de son Père spirituel et celle de l’archimandrite Sophrony, disciple de Saint Silouane. La communauté est alors constituée du fondateur et de deux novices. 
Une ancienne ferme abandonnée va être restaurée progressivement en bâtiments conventuels.
La grange sera transformée en église principale. Une seconde église en crypte, permettra à la communauté d’y célébrer les offices de semaine. La cour deviendra le jardin d’agrément. Aujourd’hui un nouveau réfectoire permet d’abriter les frères, les soeurs et les hôtes pour les différents repas. Deux anciennes étables et leurs combles sont devenues l’hôtellerie du lieu permettant d’accueillir une quinzaine de personnes en chambres individuelles.
L’ancienne écurie est à ce jour la bibliothèque de la communauté.
Après 18 ans, les divers bâtiments, tous restaurés, permettent aux moines et moniales de mener leur quête de Dieu et d’accueillir ceux et celles qui souhaitent bénéficier d’un moment de silence et de paix.


L'église du monastère :
(L'église à la tombée de la nuit)



Dans l'église l'icône de la Mère de Dieu de Tikhvine :
Pour savoir plus sur l'icône Tikhvinskaia et sur cette icône en particulier voir cette page .


Mosaïque

La chapelle crypte :
La crypte telle qu'elle était jusqu'en 2014.

La crypte avec ses peintures murales réalisées fin 2014 :

Dans la clairière qui entoure le monastère :


Le cimetière, (où reposent moines et moniales ainsi que des laïcs) :
Trois exemples des magnifiques croix qui ornent les tombes du cimetière.

Icône de saint Silouane intercédant pour le monastère.

Publié en la fête de saint Silouane l'athonite.

mercredi 17 septembre 2014

Vie des saintes martyres Foi, Espérance, Charité et de leur mère Sophie


Le 17 septembre, Mémoire des saintes martyres Foi, Espérance, Charité et de leur mère Sophie.

Ces Saintes Martyres vivaient en Italie sous le règne d'Hadrien (117-138). Elles étaient originaires d'une riche et pieuse famille, et leur mère Sophie les élevait dans la foi, l'espérance et la charité, dont elle leur avait donné les noms. Un jour qu'elles s'étaient rendues à Rome, les jeunes filles et leur mère furent capturées par les troupes de l'empereur, aux oreilles duquel était parvenue la renommée de leur piété et de leur vertu. Stupéfait de constater leur fermeté dans la foi malgré leur jeune âge, l'empereur les fit comparaître séparément, pensant que c'était par émulation mutuelle qu'elles osaient ainsi lui tenir tête.


Foi, qui était âgée de douze ans, fut la première à paraître devant le tyran. A ses flatteries, elle répondit audacieusement, condamnant son impiété et ses vaines machinations envers les Chrétiens. Furieux, l'empereur fit mettre à nue la jeune fille et la fit flageller sans pitié. On lui arracha ensuite les seins, d'où sortit du lait au lieu de sang. Les autres tortures qu'il fit subir à la Sainte restèrent sans effet, protégée qu'elle était par le puissance de Dieu. Enfin, c'est encouragée par sa mère à supporter avec joie la mort qui devait l'unir au Christ, qu'elle eut la tête tranchée.


L'empereur fit ensuite venir Espérance, qui était âgée de dix ans. Tout aussi ferme pour confesser le Christ que sa sœur, elle fut flagellée puis jetée dans une fournaise ardente qui s'éteignit à son contact: tant l'amour de Dieu qui était en elle était plus brûlant que toute flamme sensible. Après bien d'autres inutiles tortures, elle mourut, elle aussi, par le glaive, en rendant grâce à Dieu.


Hadrien, dont la colère tournait à la folie, fit venir la troisième sœur, Charité, qui n'était âgée que de neuf ans. Mais il trouva chez l'enfant la même fermeté virile que chez ses sœurs. Il la fit suspendre à un gibet et entraver si étroitement que ses membres se rompaient sous les liens. Jetée dans une fournaise, elle fut elle aussi délivrée par un Ange, et eut la tête tranchée. Leur mère, Sophie, exultant spirituellement de voir ses filles rejoindre si glorieusement les demeures des Saints, mais accablée par la douleur humaine, rendit quelques jours plus tard son âme à Dieu, sur le tombeau de ses filles.


Source


Leurs saintes reliques furent transférées de Rome à Eschau (près de Strasbourg) le 10 mai 777 où se trouvait un couvent. Pour plus d'information à ce sujet voir l'article précédent.


Saintes Sophie, et vous glorieuses martyres Foi, Espérence et Charité, intercédez pour nous !



jeudi 11 septembre 2014

Agde : l'église st-André et le concile (2/2)

Le concile
Le concile d’Agde qui s’est tenu à l'église Saint-André de la ville d’Agde en 506, sous le règne d'Alaric II (de confession arienne), et qui autorisa la réunion de cette assemblée orthodoxe. La ville fut choisie pour sa situation géographique centrale entre les diocèses de Provence et ceux du sud-ouest. Il réunissait 24 évêques orthodoxes du royaume wisigothique, plus dix délégués de prélats empêchés de se rendre à ce synode. Sous la présidence de l'archevêque d'Arles, saint Césaire, qui en a préparé les travaux et suggéré les décisions, son but était de régler dans le royaume wisigothique (arien, où les orthodoxes sont persécutés plus ou moins violemment depuis plusieurs décennies) le statut disciplinaire et temporel de l'Église catholique (orthodoxe). À l'issue du concile, une série de canons furent rédigés.
En mémoire du 1500e anniversaire du Concile d'Agde (506) une plaque fut posé dans l'entré de l'église siant-André.



Pour en savoir plus sur ce concile et en guise d'introduction à la bibliographie suivante voir cet intéressant article :
Le 10 septembre 506 se tient à Agde un concile qui réunit, sous la présidence de Césaire d'Arles, les évêques catholiques du royaume wisigoth. Par cette initiative hardie, le roi arien, Alaric II espère se réconcilier avec ses sujets gallo-romains fidèles à la foi chrétienne orthodoxe. Victimes de maintes pressions et persécutions, ceux-ci lui sont chaque jour un peu plus hostiles.
Au début du VIème siècle, le royaume wisigoth s'étend de l'Aquitaine, au nord, à la péninsule ibérique, au sud, au Languedoc et à une partie de la Provence, à l'est. A l'instar de Clovis, Alaric II règne à la fois sur des barbares et des Gallo-Romains. Entre ces deux populations, les dissensions sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus profondes. Comme leur souverain, les Wisigoths ont opté pour l'arianisme. Les Gallo-Romains, eux, professent la foi chrétienne orthodoxe, le catholicisme.
Ayant été, en particulier sous le règne d'Euric, le père d'Alaric II, victimes de persécutions et de déportations, ils sont de plus en plus hostiles aux Wisigoths. Contrairement à Alaric II, Clovis, depuis qu'il a été baptisé par Rémi de Reims, s'est fait le défenseur de la foi catholique tout en montrant une certaine tolérance vis à vis des ariens. La relative concorde qui règne au nord des Gaules risque d'inciter les sujets du roi des Wisigoths à faire allégeance à Clovis.
Il devient donc urgent pour Alaric II de rallier les catholiques et de rétablir la concorde entre les populations qu'il gouverne. Et ce d'autant que, en 505, la situation s'aggrave. Alors que Césaire d'Arles a été déporté à Bordeaux, où il est en exil, Eugène de Carthage s'éteint le 6 septembre. Le petit peuple l'érige aussitôt en martyr de la foi orthodoxe, lui rend un culte fervent et se rend en pèlerinage sur sa tombe, où, dit-on, les miracles ne sont pas rares. En Aquitaine et dans la Provence wisigothe, une bonne vingtaine d'évêchés s'opposent résolument à la domination des barbares ariens.
A la fin de l'été 506, afin d'amadouer ses sujets gallo-romains, Alaric II se résout à rappeler Césaire, l'évêque d'Arles, de son exil bordelais et le charge d'organiser un concile qui réunira, le 10 septembre, les prélats catholiques du royaume wisigoth. L'assemblée se tiendra à Agde, cité commerçante à mi-chemin entre l'Aquitaine et le pays arlésien, au point de contact entre les régions d'influence arienne et celles qui sont farouchement attachées au catholicisme.
L'espoir qui anime le roi des Wisigoths lorsqu'il autorise la tenue de ce concile est clair. Sous la pression de Théodoric 1er, le roi des Ostrogoths d'Italie, il vient enfin de comprendre qu'une politique d'oppression des catholiques ne fait qu'augmenter la répulsion des Gallo-Romains pour les envahisseurs barbares et ne saurait que renforcer un parti antiwisigoth déjà bien établi. Le concile s'inscrit donc dans la ligne de la publication, le 2 février, de l'abrégé du Code théodosien. S'inspirant largement de la loi romaine, ce "bréviaire d'Alaric" a été édicté afin de réconcilier la société civile. L'assemblée d'Agde a, au plan religieux, le même objectif.
La participation de nombreux évêques laisse augurer du succès du concile. Trente cinq prélats ont fait le déplacement. Quatre des six grandes régions du royaume wisigoth sont représentées par leur métropolitain, l'évêque de la capitale provinciale. Il y a là Tétrade de Bourges pour l'Aquitaine première, Clair d'Eauze pour la Novempopulanie, et pour la province d'Arles Césaire, qui préside les débats. Quant à Vérus, métropolitain de l'important diocèse de Tours, bien qu'officiellement en exil, il participe à la réunion de manière indirecte mais néanmoins patente. Assigné à résidence à quelques lieues d'Agde, il rencontre plusieurs fois Césaire et ne manque pas de se faire représenter au concile.
Après avoir débattu de points de discipline ecclésiastique et de la protection des biens de l'Église, les prélats s'apprêtent à regagner leur diocèse. Auparavant, en clôture des séances, une prière est adressée à Alaric II, lui souhaitant, ainsi qu'à son royaume, longue vie et prospérité. Cette déclaration est le signe manifeste que le roi des Wisigoths a agi en bon politique en autorisant la réunion des évêques catholiques. Aussi, profitant de l'effet positif d'Agde, le souverain fait annoncer, par la voix d'Eudonius, grand dignitaire de la Cour, que désormais un concile se tiendra chaque année. Le prochain rendez-vous, est fixé en 507, à Toulouse, capitale du royaume. Mais, du fait de la victoire des Francs sur les Wisigoths à Vouillé, où Alaric II trouvera la mort, l'assemblée d'Agde restera le seul concile jamais réuni par un roi wisigoth arien.
Le Concile de Césaire d'Arles 
Rappelé par Alaric II de son exil de Bordeaux, Césaire d'Arles est à la fois l'instigateur du concile d'Agde et le principal artisan de sa réussite. Il ne manque d'ailleurs pas de le faire remarque dans la notice qu'il adjoint à sa signature : reprenant la formule utilisé par Hilaire lors du concile de Riez, il déclare avoir conduit les débats sous l'inspiration des pères de l'Eglise et revendique l'établissement du consensus entre les participants. Cette attitude ne peut pourtant pas dissimuler les dissensions qui divisent le diocèse de Césaire. Ainsi, en l'absence des évêques alpins, mais aussi d'autres prélats dissidents, la province d'Arles est la moins représentée à Agde, après la région de Bordeaux. Cet état de fait justifie le virulent canon XXXV, excluant de la communion les évêques qui ne se seraient ni rendus à la convocation du métropolitain d'Arles ni fait représenter. 
Extrait de :
http://chrisagde.free.fr/merovingiens/concileagde.htm
La liste (en latin) des canons édictés par le concile et la liste des évêques présent, où de leurs représentants est disponible en bas de cette page.

Les diocèses représentés au concile d'Agde (Wikipedia)

En guise de bibliographie, citons le savant ouvrage LE CONCILE D'AGDE ET SON TEMPS. 506-2006. (465 pages) , réalisé pour l'occasion du XVe centenaire du concile par Jean-Claude Rivière médiéviste ; Jean-Paul Cros président du GRAA (Groupes de Recherches Archéologiques d'Agde) ; et Jacques Michaud, qui a signé en 2006 le livre "Agde, 2 600 ans d'histoire", professeur émérite d'histoire à l'Université de Perpignan et Directeur de la collection "Villes et territoires" aux éditions Privat.


mercredi 10 septembre 2014

Agde : l'église st-André et le concile (1/2)


L'église Saint-André
L'église Saint-André est assurément le plus vieil édifice religieux de la ville. Elle repose en effet sur la toute première église construite à Agde. A l’origine église de l’abbaye St André elle fut construite hors les murs de la ville. Mentionnée pour la première fois dans le récit de la vie de Saint Sever (vers 456), puis de façon incontestable en 506, dans les Actes du Concile d’Agde, présidé par Saint Césaire d'Arles, enfin par Grégoire de Tours, en 541, dans son récit du conflit entre l’évêque Léon et le comte Gromacharius. Cet auteur nous apprend aussi que l’on y conservait un morceau de la croix du supplice de Saint André, relique de la crucifixion de l’apôtre. Ces reliques furent données à l’abbaye Saint Victor de Marseille en 1548.
Le concile de 506, l'un des plus importants conciles de la Gaule méridionale est représenté sur le vitrail de l'oculus situé au fond de l'église et qui a été réalisé par Victor Gesta en 1874.

L'église actuelle a été construite en 1525. De l'édifice primitif, ne subsiste, à l'intérieur, qu'une colonne en pierre de basalte de 3,30 mètres de haut, dite "colonne du concile". La porte principale, de style néo-gothique, date de 1855 comme en témoigne le griffon sculpté sur le chapiteau gauche. De même, les aménagements et décorations intérieurs sont du XIXème siècle, l'église ayant été vidée après la Révolution.

Eglise paroissiale à partir de 1676 et jusqu'à la Révolution, elle sera, un temps, transformée en arsenal avant d'être abandonnée. Elle ne sera rendue au culte qu'en 1998, après avoir été restaurée.
Le chœur possède une chaire en marbre blanc, ainsi que des boiseries sur lesquelles on retrouve les armoiries des évêques d'Agde.

En 1987, des fouilles archéologiques ont été réalisées dans l'église même et ont permis de mettre au jour des sépultures datant des Vème et VIème siècles, ainsi que les bases de l'église primitive, dont l'axe était perpendiculaire à celui de l'édifice actuel.

Source 1 et 2 (dates clés de son histoire au second millénaire).




A l'entrée de l'église le pèlerin découvre un tombeau, probablement extrait lors des fouilles.

samedi 6 septembre 2014

Calendrier des offices devant les reliques de ste Hélène


L’ACATHISTE AUX SAINTS CONSTANTIN ET HÉLÈNE
est récité tous les vendredis à 16h à partir du 12 septembre 2014 jusqu’au 26 juin 2015 (92, rue Saint-Denis (Metro Étienne Marcel)

Il n’y aura pas d’office orthodoxe :
- le vendredi de la Passion du Christ (semaine sainte selon les calendriers catholiques et orthodoxes)
- le vendredi de la vénération orthodoxe de la Couronne d’épines à Notre-Dame de Paris (semaine de l’Exaltation de la Croix du Seigneur), la date sera communiquée ultérieurement


VENDREDI 21 NOVEMBRE - la célébration solennelle en commémoration de la translation des reliques de Sainte Hélène à Paris, 17h


LA LITURGIE ORTHODOXE
sera célébrée à 9h30 une fois par mois selon le calendrier suivant :

SAMEDI 13 SEPTEMBRE 2014
SAMEDI 4 OCTOBRE 2014
SAMEDI 15 NOVEMBRE 2014
SAMEDI 13 DÉCEMBRE 2014
SAMEDI 7 FÉVRIER 2015
SAMEDI 7 MARS 2015
SAMEDI 25 avril 2015
MERCREDI 3 JUIN 2015 fête des sts Constantin et Hélène


Il n’y aura pas de célébrations orthodoxes aux mois de juillet et d'août. La reprise est au mois de septembre 2015.