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mercredi 16 août 2023
samedi 17 mars 2018
Les peintures murales du monastère de l'Annonciation à Rosiers
L'émission ORTHODOXIE du 19/11/2017 diffusée sur France 2 consacrée aux peintures murales du monastère roumain de l'Annonciation à Rosiers peintes par Elisabeth Ozoline est disponible en ligne.
samedi 11 avril 2015
Couverture d'Evangéliaire, Email de Limoges (XIIIe s.)
Conservé dans les Réserves du Musée d'Etat de Novgorod. Provenant de l'église de la Nativité de la Vierge du Monastère St-Antoine à Novgorod.
(pour voir l'image en détail consulter ce lien)
Un magnifique exemple de lien (artistique - et d'art chrétien) entre la France et la Russie au XIIIe siècle.
samedi 4 avril 2015
Samedi de Lazare et Dimanche des Rameaux
Bonne fête à tous !
Psautier d'Ingeburge, XIIIe siècle, Musée Condé, Chantilly.
Avant ta Passion Tu T'es fait le garant de notre commune résurrection, en ressuscitant Lazare d'entre les morts, ô Christ Dieu.
C'est pourquoi nous aussi comme les enfants portant les symboles de la victoire, nous Te chantons, à Toi le vainqueur de la mort :
Hosanna au plus haut des cieux, béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur.
(Tropaire de la fête)
jeudi 25 décembre 2014
Nativité selon la chair de Notre Seigneur Jésus Christ
Miniature: Nord de la France (Monastère St. Bertin ?); vers 1200. (National Library of the Netherlands). Source
Un Joyeux et Saint Noël à tous !
vendredi 15 août 2014
Dormition de la Mère de Dieu
Bonne fête à tous de la Dormition de notre Toute-Glorieuse Souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie !
Chartres, Cathédrale Notre-Dame, verrières de la nef, collatéral méridional (baie 42 - vers 1210).
Comme à notre habitude ajoutons un petit commentaire. L'iconographie de ce vitrail est conforme à l'iconographie orthodoxe traditionnelle. Les apôtres réunis autour du corps de la Très Pure Vierge Marie et le Christ accompagné d'anges vient recueillir l'âme de la bienheureuse défunte. Seul différence avec l'iconographie byzantine, l'âme de la Vierge sainte qui y est d'ordinaire emmaillotée est ici représentée nue, de même le Christ entouré d'une mandorle, se trouve près du lit. Ce dernier point n'a peut être pas put être réalisé ici par manque de place.
samedi 19 avril 2014
Pâques
Joseph et Nicodème chantent maintenant - au Christ mort les hymnes sur le tombeau - Mais avec eux chantent les Séraphins.
(Matines Samedi Saint - 2e stance v. 95)
(Enluminure du Psautier d'Ingeburge, XII-XIIIe siècle, Musée Condé, Chantilly)
L'Ange flamboyant dans le tombeau disait aux porteuses de myrrhe - Voyez le sépulcre et comprenez - Le Sauveur est ressuscité du tombeau.
(Matines Samedi Saint - Eulogétaire de la Résurrection )
samedi 12 avril 2014
Dimanche des Rameaux
Bonne fête à tous de l'Entrée à Jérusalem de Notre Seigneur Jésus Christ !
Avant ta Passion Tu T'es fait le garant de notre commune résurrection, en ressuscitant Lazare d'entre les morts, ô Christ Dieu.
C'est pourquoi nous aussi comme les enfants portant les symboles de la victoire, nous Te chantons, à Toi le vainqueur de la mort :
Hosanna au plus haut des cieux, béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur.
(Tropaire de la fête)
Entrée du Christ à Jérusalem - détail d'un sarcophage du milieu du IVe siècle, Basilique st-Trophime à Arles.
***
On remarque par ce sarcophage que l'iconographie de la fête est déjà établie au IVe siècle. Le Christ (imberbe ici) assis sur l’ânesse bénis de la main droite. On remarque l’ânon sous l’ânesse, qui ne figure pas (ou plus) dans l'iconographie établie, rappelant la parole du Christ : "Allez au village qui est devant vous; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle; détachez-les, et amenez-les-moi." (Mat 21:2) ; Évangile lu lors des Matines de la fête, mais qui ne précise pas sur quel animal le Christ s'assit puisqu'il est écrit : "Ils amenèrent l'ânesse et l'ânon, mirent sur eux leurs vêtements, et le firent asseoir dessus." (Mat 21:7). L'iconographie établie suit quant à elle l’Évangile de Jean, lu lors de la Liturgie de la fête : "Jésus trouva un ânon, et s'assit dessus, selon ce qui est écrit: Ne crains point, fille de Sion; Voici, ton roi vient, Assis sur le petit d'une ânesse." (Jn 12: 14-15). Les personnages suivant le Christ figure les apôtres, et l'on remarque la présence obligée de l'arbre d'où sont tirés les rameaux. Les personnes qui précèdent le Christ étendent leurs vêtements et figure la foule qui l'acclame du fameux Hosanna! Seul manque ici la présence d'enfants, peut être par manque de place, qui eux figurent immanquablement dans l'iconographie établie portant des rameaux et étendant des vêtements.
En comparatif cette icône tirée d'un iconostase (Monastère de Vatopeidi, Mt Athos, vers 1600) :
En comparatif cette icône tirée d'un iconostase (Monastère de Vatopeidi, Mt Athos, vers 1600) :
lundi 24 mars 2014
Annonciation
Annonciation, Rocamadour, (détail) fresque extérieur de la chapelle st-Michel, fin XIIe s.
On notera seulement sur cette fresque extérieur remarquablement conservée et haute en couleur, la présence du Saint-Esprit sous forme de colombe. Il s'agit d'un abus bien connu, tant en Orient qu'en Occident. Néanmoins l'Esprit Saint ne s'étant manifesté sous cette "ressemblance" que lors du baptême du Christ au Jourdain et il ne devrait donc être représenté comme telle que lorsque que l'on représente ce dernier événement.
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La fresque intégrale:
Annonciation et visitation.
La fresque reconstituée dans tout son éclat :
mardi 24 décembre 2013
Nativité selon la chair de Notre Seigneur Jésus Christ
Chartres, Cathédrale Notre-Dame, verrière occidentale, vers 1150.
Un Joyeux et Saint Noël à tous !
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L'iconographie de ce vitrail du XIIe siècle qui représente la nativité du Christ de manière traditionnelle comporte néanmoins quelques particularités intéressantes que nous allons tenté d'évoquer.
Mais tout d'abord décrivons cette icône de lumière, ce vitrail. La Mère de Dieu allongée sur sa couche présente son fils de la main droite "préfigurant" en quelque sorte l'icône Hodigitria (Celle qui montre le chemin), Joseph assis dans un coin méditant en reposant sa tête sur sa main, le Christ en lange entouré de bandelettes dans sa crèche au dessus de la Vierge est entouré de l'âne et du bœuf. Les deux rideaux tirés de chaque côté figure comme l'entrée de la grotte que l'on trouve dans l'iconographie traditionnelle. L'étoile quant à elle est placée dans le coin droit.
Mais tout d'abord décrivons cette icône de lumière, ce vitrail. La Mère de Dieu allongée sur sa couche présente son fils de la main droite "préfigurant" en quelque sorte l'icône Hodigitria (Celle qui montre le chemin), Joseph assis dans un coin méditant en reposant sa tête sur sa main, le Christ en lange entouré de bandelettes dans sa crèche au dessus de la Vierge est entouré de l'âne et du bœuf. Les deux rideaux tirés de chaque côté figure comme l'entrée de la grotte que l'on trouve dans l'iconographie traditionnelle. L'étoile quant à elle est placée dans le coin droit.
Ce qui sort de l'ordinaire ici ce n'est pas le geste de la Très Sainte Mère de Dieu présentant son fils de la main droite, ce que l'on retrouve notamment sur une fresque de la même époque en Cappadoce pour ne donner qu'un exemple, mais le fais qu'elle bénisse.
Détail peut être plus intéressant encore, la crèche sur laquelle repose le Christ nouveau-né évoque un autel (cf. exemples 1 et 2). En effet le Christ nouveau-né dans l’iconographie de la nativité est porteur de symbole fort. Il annonce déjà symboliquement sa Passion et sa Résurrection. Les langes se changent en bandelettes mortuaires et la crèche en tombeau (cf. la très grande majorité des icônes de la Nativité). Mais ici ce n'est pas le tombeau qui a été choisi mais l'autel. Le Christ nouveau-né ici annonce certes sa Passion et sa Résurrection par ces bandelettes et son attitude vivante rendue par sa tête légèrement relevée, mais plus encore il est déjà ici pain eucharistique immolé sur l'autel, corps du Christ ressuscité. Ce qui nous rappel certaines fresques dépeignant l'eucharistie avec le Christ nouveau-né sur la patène sur l'autel (exemple 1), ce type de représentation qui n’apparaît d'ailleurs qu'à partir du XIII-XIVe siècle constitue une entorse au principe majeur de l'iconographie orthodoxe qui est l'incarnation et donc la représentation d'un événement s'incarnant dans l'Histoire. Ce qui n'est évidement pas le cas de ce que nous venons d'évoquer, mais ne nous y arrêtons pas plus longtemps puisque là n'est pas notre sujet. Concluons en revenant à la fresque de l'église Karanlik de Göreme en Cappadoce que nous évoquions précédemment en rapport avec le geste de la main de la Vierge mère. Cette fresque présente également la crèche de manière intéressante. La crèche y est à la fois tombeau et autel. Combinaison la plus complète de la symbolique que nous avons évoqué et magnifique illustration de l'unité de l'iconographie chrétienne en Orient et en Occident que l'on pouvait encore trouvé à cette époque avant que cette dernière ne dévie irrémédiablement.
dimanche 5 mai 2013
CHRIST EST RESSUSCITE !!!
CHRIST EST RESSUSCITE !
CHRISTUS SURREXIT !
(Enluminure du Psautier d'Ingeburge, XII-XIIIe siècle, Musée Condé, Chantilly)
EN VERITE IL EST RESSUSCITE !!!
VERE SURREXIT !!!
Tropaire de Pâques (Français, Latin)
Le Christ est ressuscité des morts,
Par la mort Il a terrassé la mort,
À ceux qui gisaient au tombeau
Il a fait don de la vie.
Christus resurrexit a mortuis,
Morte mortem calcavit,
Et entibus in sepulchris
Vitam donavit.
Par la mort Il a terrassé la mort,
À ceux qui gisaient au tombeau
Il a fait don de la vie.
Christus resurrexit a mortuis,
Morte mortem calcavit,
Et entibus in sepulchris
Vitam donavit.
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