Les 26 et 27 septembre derniers des offices solennels ont été célébrés à l’église Saint Trophime pour commémorer les quatre saintes martyres. C’est avec la bénédiction du patriarche Cyrille que ces offices ont été présidés par l’archevêque Marc d’Egorievsk responsable des instituions à l’étranger du patriarcat de Moscou. Cette fête est célébrée le 30 septembre. Les pèlerins étant très nombreux les offices ont été décalés aux samedi et dimanche derniers.
Le 26 septembre l’archevêque Marc a conduit l’offices des matines, lui concélébraient l’higoumène Philippe (Riabych) recteur du métochion- stavropégique de Tous les Saints à Strasbourg ainsi que le père Eugène Makouchkine. Lors de ces vêpres les fidèles ont pu vénérer une parcelle de la Sainte Croix qui se trouve depuis le XIX siècle dans l’église saint Trophime.
A Eschau, Alsace, commémoration des Saintes Foi, Espérance, Charité et de leur mère Sophie
Le dimanche 27 septembre à l’église Saint Trophime qui préserve depuis plusieurs centenaires les reliques des quatre Saintes Martyres une liturgie a été célébrée pour commémorer l’Invention de la Sainte Croix. Il est étonnant que la relique de sainte Sophie et celle de la Croix se trouvent ici ensemble: l’après-fête de l’Exaltation de la Croix du Seigneur, que l’Église orthodoxe fête le 27 septembre selon l’ancien calendrier, coïncide avec la date de la mémoire des saintes martyres. De très nombreux pèlerins sont venus se joindre aux fidèles de la paroisse.
Concélébraient des prêtres venus de nombreux pays d’Europe ainsi que de Russie.
La chorale de l’Académie de musique religieuse de Moscou a chanté la liturgie. Les prières ont été dites en slavon d’église, en géorgien, en grec et en français.
M. Yves Sublon, maire d’Eschau, s’est adressé aux fidèles. Il était accompagné par son adjoint aux affaires culturelles, M. Marc Kleinbeck.
Après l’office une impressionnante procession a accompagné les icônes des quatre Sainte Martyres.
L’archevêque Marc a prononcé une homélie. L’abbé Fabrice Rebel, recteur de l’église Saint Trophime, s’est également adressé aux fidèles. Il s’est dit disposé à continuer d’assister à l’avenir les pèlerins orthodoxes dans l’espoir qu’ils se renforceront dans leur foi lors de ces pèlerinages.
Le samedi 10 Octobre 2015, à la veille de la fête de la Protection de la Mère de Dieu (14 Octobre), dans la cathédrale Notre-Dame à Chartres s'est tenu la Divine Liturgie et la vénération du voile de la Mère de Dieu.
Cette grande relique chrétienne a été transféré à Chartres par Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, au milieu du IX e siècle. Charlemagne l'a reçu comme un cadeau comme un signe d'amitié de l'impératrice byzantine Irène.
L'office a été célébré par le père Nicolas Nikichine, directeur du Centre de pèlerinage du diocèse Chersonèse, ont concélébrés le père Ivan Karageorgiev de l'église Saint-Euthyme-de-Tarnovo à Paris (Patriarcat de Bulgarie) et le protodiacre Alexis Sobolev, clerc de l'église cathédrale des Trois-Saints-Docteurs à Paris (diocèse de Chersonèse).
Les Pèlerins ayant participé étaient, venus de Paris, paroisse russe (80 personnes), pèlerins bulgares (15 personnes), et orthodoxes habitants Chartres (10 personnes). Après la liturgie, dans l'église principale a été lu l'Acathiste devant le saint voile. Tous ont été invités à un repas fraternel festif.
Le 11 octobre, nous célébrons la mémoire de saint Firmin évêque d'Uzès.
Saint Firmin (Firminus) naît à Narbonne vers 480, fils de Tonantius Ferreolus sénateur gallo-romain de Gaule narbonnaise.
A l'âge de douze ans, il vint auprès de son parent Ruricius (Rorice), patrice et évêque*.
En 538, il succède à Ruricius sur le siège épiscopale d’Uzès. Il participa à plusieurs conciles locaux en Gaule dont les 4e et 5e conciles d'Orléans (541 et 549) et le concile de Paris (553). Sous son épiscopat, suite à la situation politique du VIe siècle l'évêché d'Uzès se trouve placé en 551 dans le diocèse métropolitain d'Arles.
Saint Firmin était également un disciple et ami de saint Césaire archevêque d'Arles (+542 - 26 août) dont il sera l'un des biographe.
Il fut également un évangélisateur des confins de son diocèse en allant annoncer la vrai foi au peuple Gabale.
Il meurt le 11 octobre 553 et se fut son neveu le prêtre Ferréol qui sera son successeur sur le siège épiscopal. Il est inhumé dans l'église Saint-Baudile (aujourd'hui disparu).
Ces reliques qui pendant des siècles furent l'objet de la piète populaire et de procession le jour de sa fête, disparurent suite aux vicissitudes des guerres de religions. Une partie fut redécouverte au début du XIXe siècle par le propriétaire du terrain sur lequel se trouvait l'église disparue lorsqu'il déterra un coffret en plomb portant l'inscription "Sanctus Firminus"**. Elles sont aujourd'hui conservées dans le gisant reliquaire placé à gauche en entrant dans la cathédrale saint-Théodorit à Uzès.
* Il est difficile de déterminer s'il s'agit de Ruricius évêque d'Uzès car ce pose alors un problème chronologique Rorice n'étant pas encore évêque à cette époque, où s'il s'agit de Ruricius évêque de Limoges, seul autre évêque de se nom connu à cette époque.
** D'après Lionel d'Albiousse dans son livre "Histoire de la ville d'Uzès" (1903) cité dans l'article du Midi Libre "Histoire: le quatrième évêque d'Uzès Saint Firmin (516-553)" du 08/10/2012.
Le Centre des pèlerinage du diocèse de Chersonèse organise Samedi 10 Octobre 2015 un pèlerinage à Chartres auprès du Voile de la Très Sainte Mère de Dieu.
Toute les informations sont sur l'affiche ci-dessus.
auprès de la ceinture de la Mère de Dieu, conservée dans la collégiale Saint-Ours à Loches.
Jusqu'aux XIXe siècle la coutume voulait que les jeunes filles nouvellement mariée allaient au sanctuaire chercher des bandelettes ayant touchées la relique afin d'être béni pour leur grossesses à venir.
La liturgie fut dirigé par le père Nicolas Nickichine, accompagné de l'archimandrite Barlaam moine de la Laure des grottes de Kiev et de 30 pèlerins.
Après la liturgie des agapes ont suivies et des négociations pour les prochaines célébrations à venir.
Sur le chemin du retour les pèlerins se sont arrêté à Limeray au cimetière locale, où se trouve le lieu du repos de l’archevêque Theophane (Bystrov) de Poltava, confesseur de la famille du dernier tsar, où été célébré un service commémoratif.
Quelques jours plus tard, un grâce a été reçu par un pèlerin de Paris souffrant depuis longtemps d'une douleur dans le dos, que les médicaments ne pouvaient arrêtées, qui affirme que la douleur à complètement disparue.