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mardi 26 novembre 2013

Vénération de la Sainte Croix près de Poitiers

(Le reliquaire de la sainte Croix reçu de Constantinople)

Comme chaque année, la Paroisse orthodoxe Saint-Hilaire à Poitiers est invité par l'abbaye Sainte-Croix, fondé par sainte Radegonde au VIe siècle, à venir assister aux vêpres de la communauté monastique catholique-romaine, lesquelles sont suivies par la vénération de la relique de la Sainte et Vivifiante Croix du Seigneur que sainte Radegonde reçue à sa demande de l'empereur de Constantinople Justin II en 569.

Rendez-vous Dimanche 1er Décembre à 17h30 pour les vêpres dans l'église de l'abbaye :
Abbaye Sainte-Croix
Lieu dit La Cossonnière
Chemin de la Cadoulière
86 280 Saint Benoît
Lien Google Map

lundi 18 novembre 2013

Pèlerinage du Séminaire orthodoxe russe à Reims / Compte-Rendu

Sur le site du Séminaire orthodoxe russe en France, nous trouvons publié le compte-rendu d'un pèlerinage à Reims qui avait été annoncé fin octobre, que nous reproduisons pour nos lecteurs in-extenso:


Pèlerinage du Séminaire à Reims: liturgie auprès des reliques de saint Rémi, acathiste à la cathédrale et prière pour les soldats

L'ensemble des séminaristes, accompagnés par le recteur, le P. Alexandre Siniakov, et son adjoint M. Victor Smirnov, ainsi que neuf laïcs amis du Séminaire, se sont rendus le samedi 9 novembre en pèlerinage à Reims. C'était le premier pèlerinage de ce genre dans un diocèse de France. Il avait obtenu la bénédiction de l'archevêque de Reims, Mgr Thierry Jordan, et de l'évêque Nestor de Chersonèse. 


Dès l'arrivée à Reims, une liturgie a été célébrée dans la Basilique Saint-Rémi, auprès des reliques de l'Apôtre des Francs qui a baptisé le roi Clovis, premier monarque mérovingien à embrasser la foi orthodoxe et à rejoindre l'Église catholique (indivise). Avant la célébration, le groupe orthodoxe fut salué, au nom de l'Archevêque de Reims, par le P. Jean Larghi, chancelier du diocèse et délégué aux relations avec les autres chrétiens. Le P. Larghi a rappelé que saint Rémi appartient non pas aux catholiques exclusivement, mais fait partie de l'histoire commune des chrétiens, bien avant leurs divisions. 


La liturgie, célébrée en français et en slavon, était présidée par le P. Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire, qui, après la lecture de l'Évangile, s'est adressé à l'assemblée avec une homélie dont le texte est publié à cette page [NDLR : ou ci-après]. Pendant les litanies suivant l'homélie, une prière pour le repos de l'âme de la reine de France Anne de Russie (ou de Kiev), fille du grand-prince de Kiev Iaroslav le Sage, épouse du roi Henri Ier, qui connut la basilique (consacrée en 1049) et qui fut couronnée à Reims, a été élevée. A la fin de la liturgie, après le renvoi, tous se sont rendus en procession auprès de la châsse contenant les reliques de saint Rémi pour chanter un tropaire et un mégalynaire en son honneur. 

Dans l'après-midi, le groupe des pèlerins, accompagné par le P. Jean Larghi et M. Marc Bouxin, conservateur en chef du patrimoine de la Ville de Reims et directeur du Musée Saint-Rémi, a visité le Fort de la Pompelle où un monument est érigé à la mémoire des soldats du Corps expéditionnaire impérial russe qui a combattu, aux côtés des soldats français, en 1914-1916 pour la défense de la ville de Reims. Après la visite du Fort, contenant de nombreux souvenirs des soldats russes, un office des défunts a été célébré à leur mémoire à l'entrée de la bâtisse. 

Ensuite, ce fut la visite de la cathédrale Notre-Dame de Reims, lieu du sacre des rois de France, qui a accueilli aussi les empereurs russes Pierre le Grand et Nicolas II. Dans la cathédrale carolingienne, que l'actuel édifice gothique a remplacée au XIIIe siècle, Anne de Russie épousa le roi Henri Ier et fut couronnée reine. Dans la cathédrale, la délégation du Séminaire orthodoxe a chanté l'hymne acathiste à la Mère de Dieu, devant l'autel principal. 

La journée s'est terminée par la visite de l'ancienne abbaye royale Saint-Rémi, aujourd'hui musée. C'est le directeur du musée et son fondateur M. Marc Bouxin qui a guidé les hôtes orthodoxes, à travers ses salles remplies de magnifiques souvenirs de l'histoire religieuse, civile et militaire de Reims, ainsi que de la présence russe dans la ville au XIXe et XXe siècle. Dans la salle capitulaire du XIIe siècle, devant l'ancienne châsse de saint Rémi, les séminaristes ont chanté le mégalynaire en l'honneur du saint évêque.

Un album de cinquante photographies de ce pèlerinage est publié à cette page.

Source.

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Homélie à la Basilique Saint-Rémi de Reims : "Personne n'allume une lampe pour la recouvrir d'un pot ou pour la mettre sous un lit".

Ci-dessous texte de l'homélie prononcée par le P. Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, à la liturgie célébrée le 9 novembre 2013 à la Basilique Saint-Rémi de Reims: 

« Personne n'allume une lampe pour la recouvrir d'un pot ou pour la mettre sous un lit ; mais on la met sur un support pour que ceux qui entrent voient la lumière » (Lc 8, 16) : la lecture de l’Évangile que nous venons d’entendre n’a pas été choisie spécialement, c’est la lecture habituelle de ce samedi de l’année. Pourtant, je crois qu’elle convient parfaitement aux circonstances extraordinaires dans lesquelles nous célébrons cette liturgie : la première liturgie orthodoxe dans le rite byzantin-slave dans cette auguste basilique, auprès des reliques de saint Rémi. [NDLR: Souligné par nos soins].

C’est bien lui, le bienheureux Rémi, qui a fait venir dans cette ville notre petit groupe de séminaristes et de laïcs orthodoxes. Le Seigneur nous a réunis aujourd’hui dans cette abbatiale renommée autour de la lampe de saint Rémi qui, mille cinq cents ans après sa mort, continue à briller parmi les chrétiens pour la grande gloire de Dieu qui l’avait fait évêque de cette ville. J’aimerais remercier l’Église de Reims – en particulier son Archevêque et M. le Chancelier qui le représente ici – d’avoir permis à la lampe de saint Rémi de briller aussi pour les pèlerins orthodoxes que nous sommes, de ne pas l’avoir cachée, mais de nous avoir permis de rendre grâce à Dieu auprès du magnifique support – cette basilique et ce somptueux reliquaire – qui la maintiennent allumée et exposée au regard des fidèles chrétiens et du monde entier. 

Nous trouvons, chers frères et sœurs, dans ces paroles du Christ que nous venons d’entendre la raison de notre vénération de nos saints prédécesseurs dans la foi. Ils sont les luminaires de la grande Lumière divine. Ils sont pour nous les lampes qui rayonnent de l’inextinguible feu de la divinité. 

Dans les saints nous contemplons, de manière bien concrète, ce qu’est la synergie entre Dieu et l’homme. Nous voyons en eux ce que signifie effectivement être l’image du Créateur. Nous observons, sur leur exemple, l’incroyable intimité, la parenté réelle entre Dieu et les hommes. Nous les aimons comme de vrais enfants de Dieu, comme les vrais parents du Seigneur Jésus, ceux auxquels il pensait quand il disait : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique ». 

Aujourd’hui, nous sommes venus à Reims pour vénérer un grand membre de la famille de Dieu, un admirable frère de notre Seigneur Jésus-Christ : le bienheureux Rémi évêque, que je vous propose de prier tout particulièrement pour l’unité de tous les enfants du Très-Haut et surtout pour l’unité de l’ensemble des chrétiens. 



lundi 11 novembre 2013

Ligugé : la chapelle du catéchumène

A Ligugé, village poitevin situé à environ 15 km de Poitiers, se trouve la célèbre Abbaye Saint-Martin, fondé au milieu du IVe siècle par saint Martin de Tours, qui est parfois appelé le premier monastère d'Occident (et toujours en activité). Une fois arrivé sur le parking de l'abbaye au cœur du village, le pèlerin peut apercevoir au bout d'un passage longeant le mur nord de l'église paroissiale saint-Martin, une chapelle.

 ICI AU IVe SIECLE ST. MARTIN RESSUSCITA LE CATÉCHUMÈNE

La scène du fronton de la chapelle représente une rencontre entre saint Hilaire de Poitiers et saint Martin, moine. Et plus certainement une visite du saint évêque Hilaire et père spirituel de saint Martin, de Poitiers au monastère de Ligugé.

L'intérieur de la chapelle avec l'autel, quelques ex-voto en l'honneur de saint Martin, et un vitrail contemporain de style moderne représentant de manière étrange la résurrection du catéchumène par le saint moine Martin.
C'est un édifice dont l'origine remonte au XIIIe siècle mais qui fut abondamment restauré au XIXe siècle.
(Source).

 Ligugé : étape sur le Chemin de l’Évêque de Tours.
Cet itinéraire culturel européen a été créé en 2005. Pour plus d'information voir les liens précédents.

(détail de la pancarte, cliquez sur l'image pour la voir en plus grand)

« Martin [...] ayant été reçu avec la plus grande bonté (NDLR: par st Hilaire de Poitiers), il se fit une solitude près de Poitiers. Sur ces entrefaites, un catéchumène, désirant être instruit- par un si saint homme, se joignit à lui ; mais peu de jours après il fut pris de la fièvre. Martin était alors absent par hasard. Cette absence se prolongea trois jours encore, et à son retour il le trouva mort. L’événement avait été si soudain, qu’il avait quitté la terre n’ayant pas encore reçu le baptême. Le corps était placé au milieu de la chambre, où les frères se succédaient sans cesse pour lui rendre leurs devoirs, lorsque Martin accourut, pleurant et se lamentant. Implorant alors avec ardeur la grâce de l’Esprit Saint, il fait sortir tout le monde, et s’étend sur le cadavre du frère. Après avoir prié avec ferveur pendant quelque temps, averti par l’Esprit du Seigneur que le miracle va s’opérer, il se soulève un peu, et, regardant fixement le visage du défunt, il attend avec confiance l’effet de sa prière et de la miséricorde divine. À peine deux heures s’étaient-elles écoulées, qu’il vit tous les membres du défunt s’agiter faiblement ; et les yeux s’entrouvrir. Alors Martin rend grâces à Dieu à haute voix, et fait retentir la cellule des accents de sa joie. À ce bruit, ceux qui se tenaient au dehors rentrent précipitamment, et (ô spectacle admirable !) ils trouvent plein de vie celui qu’ils avaient laissé inanimé. Ce catéchumène, revenu à la vie, fut aussitôt baptisé, et vécut encore plusieurs années. Le premier parmi nous il donna à Martin l’occasion d’exercer sa puissance, et resta en quelque sorte la preuve vivante de ce miracle. Il nous racontait souvent qu’après avoir quitté son corps, son âme avait comparu devant le tribunal du Juge, et qu’il y avait entendu la triste sentence qui le condamnait à habiter des lieux obscurs avec une foule d’autres âmes ; mais alors deux anges firent connaître au Juge qu’il était celui pour lequel Martin priait : ils reçurent aussitôt l’ordre de le ramener et de le rendre à la vie et à Martin. Ce miracle rendit le nom de Martin très célèbre, et ceux qui déjà le considéraient comme un saint, le regardèrent alors comme un homme puissant et vraiment apostolique. »
Extrait de la Vie de saint Martin par Sulpice Sévère, Traduction Richard Viot, Tours - 1861.


Icône de saint Martin avec scènes : la résurrection du catéchumène, colonne de droite scène du milieu.

Saint Martin intercède pour nous !


Publié en la fête de saint Martin de Tours.

samedi 9 novembre 2013

Fête de saint Martin de Tours

Icône de saint Martin de Tours vénérée à la Paroisse Saint Martin le Miséricordieux à Tours.

Le lundi 11 Novembre 2013, la Paroisse orthodoxe Saint Martin le Miséricordieux à Tours organise comme chaque année à l'occasion de la saint Martin (11 Novembre) sa fête patronale et paroissiale.

FÊTE PAROISSIALE
SAINT MARTIN LE MISÉRICORDIEUX

° Dimanche 10 novembre 2013 à 18h00 : Vigile dominicale et célébration de la mémoire de Saint
Martin le Miséricordieux, patron de notre paroisse.

° Lundi 11 novembre 2013 à 10h00 : Mémoire de Saint Martin le Miséricordieux, patron de notre
paroisse. Célébration des Petites Heures et de la Divine Liturgie.
Saint Martin : Hb VI, 26-VIII, 2; Jn X, 9-16.
   Suivie d’agapes festives.
                                          à 16h : Moleben (office d'intercession) à saint Martin, célébré dans la crypte, face au tombeau de st Martin, dans la Basilique saint Martin à Tours.

Paroisse Orthodoxe Saint Martin le Miséricordieux
6 rue Eupatoria
37000 TOURS

Pour toute information complémentaire : ICI

lundi 4 novembre 2013

Liturgie devant les reliques de sainte Hélène


SAMEDI 9 NOVEMBRE 2013 à 9h30 sera célébré la Divine Liturgie devant les reliques de sainte Hélène dans l'église saint Leu - saint Gilles à Paris (92 rue st Denis, métro Etienne Marcel).

Renseignements complémentaires : Alla Gouraud, 06 32 49 46 10.

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L’ACATHISTE AUX STS CONSTANTIN ET HELENE y est également récité tous les vendredis à 16h
à partir du 6 septembre 2013 jusqu’au 27 juin 2014


Pour consulter le CALENDRIER des offices orthodoxes devant les reliques de sainte Hélène (Année ecclésiale 2013/2014), cliquez ICI.


N.B : Les Offices sont en Slavon et en Français.